David Seifert

David Seifert né à Wolanka en Pologne, le et mort à Meudon le , est un peintre juif polonais[1].

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David Seifert
Naissance

Wolanka (d)
Décès
(à 83 ans)
Meudon
Nationalité
Polonaise
Activité
Lieux de travail

En 1910 David Seifert intègre l'école supérieure des arts et métiers de Lviv où il fait la rencontre de Sigmund Menkes et Alfred Aberdam. En 1912 il entre à l’école des Beaux-Arts de Weimar avec Joachim Weingart. En 1915, l’industriel et mécène Karol Kratz découvre sa peinture et décide de le soutenir pendant ses années de formation à Berlin et à Paris.

Il arrive dans la capitale française en 1924 et s’installe à Montparnasse dans une petite chambre rue Boussingault. Son premier fils Toleck, né en Pologne décède en 1926. A partir de cette année là et jusqu'en 1929, David Seifert présente ses œuvres aux salons d’Automne, des Indépendants, des Tuileries et des Artistes Français. En 1927, il est père pour la deuxième fois et choisi, aux côtés de 33 autres artistes pour décorer un pilastre de la brasserie parisienne La Coupole[2].

De 1930 à 1937[3], David Seifert vit à Sanary-sur-Mer (Var) dans la quartier de Portissol dans un cabanon très modeste. Rencontrant plusieurs difficultés pour subvenir à ses besoins avec sa femme et son fils Anatole, David travaille pour les époux Marta et Lion Feuchtwanger. Il a notamment réalisé un buste de cette dernière, actuellement exposé à la Villa Aurora à Pacific Palisades. Il propose également ses services au directeurs des cinémas de Toulon qui s'extasie devant ses tableaux.

En 1937, David Seifert et sa famille reviennent s'installer à Paris et logent au 73 rue Notre Dame des champs, sur le même palier qu’Othon Friesz dont il devient l’ami. Ils échappent à la Rafle du Vélodrome d'Hiver le 16 juillet 1942 grâce à leur amitié avec Othon Friesz, puisque la femme de celui-ci dîne à la Préfecture et les prévient à temps[4]. Son fils continua sa scolarité au collège Stanislas à Paris, tandis que David et son épouse se cachèrent jusqu’à la libération dans une maisonnette à Vaudherlan. En 1940, le Ministère de la Culture devient l'acquéreur d'une de ces œuvres, L'île de Bréhat.

En 1961, la famille s’installe dans un pavillon à Meudon, En 1972, il obtient un grand prix à Cannes dans la catégorie paysage. Il installe son atelier dans le grenier de sa maison au 25 route des Gardes[5]. Sa femme décède en 1976. David Seifert reste seule et peint jusqu'à son décès.

Expositions

  • David Seifert Les printemps du Montparnasse, du 12 mars au 4 juin 2015, Paris : Galerie Les Montparnos

Liens externes

Bibliographie

  • David Seifert Les printemps du Montparnasse, Catalogue d'exposition, Paris, Galerie Les Montparnos, 2015, 36 pages.

Notes et références

  1. Nieszawer et Princ, Histoires des artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939, Paris, (denoël, 2000 - somogy, 2015) les étoiles éditions, 610 p. (ISBN 979-8633355567), p. 372-373
  2. David Raynal, « David Seifert ou la redécouverte d'un peintre de Montparnasse », Article en ligne, (lire en ligne)
  3. Magali Laure Nieradka, Die Hauptstadt der deutschen Literatur, Sanary-sur-Mer als Ort des Exils deutschsprachiger Schriftsteller, V & R unipress, , 300 p., p. 260-261
  4. David Seifert Les printemps du Montparnasse (Catalogue d'exposition), Paris, Galerie Les Montparnos, , p.14 (lire en ligne)
  5. David Seifert Les printemps du Montparnasse (Catalogue d'exposition), Paris, Galerie Les Montparnos, (lire en ligne), p. 16
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