Denis Belloc

Denis Belloc, né en et mort le , est un écrivain français[1].

Denis Belloc
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Biographie

Ses premiers romans sont très autobiographiques : la découverte de l'homosexualité dans Néons, sa mère dans Suzanne, la toxicomanie, la prostitution dans Képas (en verlan, paquet, pour les paquets contenant l'héroïne). Il traite de la déportation des homosexuels (Les Sélectionneurs), brosse le portrait de paumés et de précaires fréquentant le bar Le Petit Parmentier.

Son premier livre Néons, ou comme Patrick Autréaux le nomme, ce "un coup de poing inaugural," fut applaudi par Marguerite Duras dans un long entretien dans Libération qui "embrassait le texte, le dénudait à l’os, adoubait son auteur."[2] Dans un entretien télévisé, un journaliste qui l’interroge le soupçonne d’exagérer un peu son propos. "D’un air très doux qui prévient le chaland naïf, il [Belloc] répond que la réalité est beaucoup plus forte. On lui fait remarquer son parler âpre, cru, violent. C’est le parler quotidien, rétorque-t-il."[2]

Les Ailes de Julien a été porté au cinéma en 1998 par Sandrine Veysset sous le titre Victor... pendant qu'il est trop tard.

Dans un tchat datant de [3], l'écrivain Jeanne Cordelier répondait à la question « quel est votre auteur préféré ? » par « Denis Belloc ». Elle a édité en suédois de nombreuses traductions d'écrivains français, dont Belloc, en faisant traduire Néons.

Bibliographie

  • Néons (Lieu Commun, 1987 ; Balland, 1996 ; éditions du Chemin de fer, 2017) (traduit en américain par William Rodarmor pour David Godine, 1991)
  • Suzanne (Lieu Commun, 1988 ; Folio, 1990)
  • Képas (Lieu Commun, 1989 ; Press Pocket, 1990) (traduit en américain par William Rodarmor sous le titre Slow Death in Paris pour Quartet Books, 1992)
  • Les aiguilles à tricoter (Julliard, 1990)
  • Les ailes de Julien (Michel de Maule, 1994)
  • L'ancien (Flammarion, 1994)
  • Le petit Parmentier (Balland, 1995)
  • Un collier de chien (Balland, 1996)
  • Les sélectionneurs (Balland, 1998)
  • Un samedi soir chez Bob (Michel de Maule, 2000)

Notes et références

  1. Mathieu Simonet, n°543, p. 80, « Et Belloc s'éclipsa », sur magazine-litteraire.com, (consulté le )
  2. Patrick Autréaux, « Denis dit D. Belloc », sur Zone Critique, (consulté le )
  3. « Jeanne Cordelier : "Je n'ai absolument rien à justifier de mon passé" » sur L'Express.

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