Diane Baillargeon

Diane Baillargeon est la sœur de l'historienne Denyse Baillargeon[1]. Elle détient un baccalauréat en histoire, une maîtrise en bibliothéconomie et un certificat en gestion des documents et des archives historiques[2]. Elle a obtenu sa maîtrise à l'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) de l’Université de Montréal[3].

Elle a travaillé aux Archives nationales du Québec de 1987 à 2001. Elle a d’abord occupé le poste d’analyste au Service aux organismes publics, sa principale tâche étant d’analyse les calendriers de conservation soumis par les organismes publics[3]. Puis, elle obtient le poste d’archiviste-responsable de la région de Montréal, agissant à titre de conseillère auprès des organismes en matière d’aide financière au traitement et d’agrément des services d’archives privées. Elle offre également du soutien aux organismes concernant la mise sur pied de tables de concertation régionales et l'analyse des calendriers de conservation[3].

Elle est chargée de cours à l’EBSI de 1990 à 2007[4]. Un certificat de reconnaissance lui est remis en 2011 pour célébrer sa carrière de chargée de cours de plus de 10 ans[5].

Son implication au sein de divers organismes communautaires, et surtout de la bibliothèque de Blainville, lui vaut l’Ordre du mérite blainvillois en 1998[6].

En 2001, elle obtient le poste d’adjointe au directeur à la Division des archives de l’Université de Montréal[3]. Ce changement d’emploi est principalement motivé par l’excellente réputation du service des archives de l’Université de Montréal à l'époque[1]. Elle devient la directrice de la Division des archives de l’Université de Montréal en 2009[4], succédant à Claude Minotto, qui a occupé ce poste de 1999 à 2009[7].

Archiviste engagée, elle s’implique dans les milieux archivistiques depuis 1987[8].  Elle a occupé divers postes au sein de l’Association des archivistes du Québec (AAQ), dont celui de présidente (1997-1998)[9] et secrétaire (2019-2020)[10]. Au fil des ans, elle s’est impliquée dans plusieurs comités, notamment le Comité des affaires professionnelles[9] et les comités organisateurs de plusieurs congrès[11]. Elle a donné plusieurs conférences au cours de sa carrière et écrit de nombreux articles dans la revue de l’AAQ, Archives[4]. Elle a également été présidente du Réseau des services d'archives du Québec (RAQ) de 2011 à 2014[12]. Elle est membre du Groupe interdisciplinaire de recherche en archivistique (GIRA)[13].

Son engagement l’incite à se porter à la défense des archives auprès des décideurs et des médias québécois. En 2004, elle participe, à titre de responsable des affaires législatives au sein de l'AAQ, à une consultation à l’Assemblée nationale du Québec concernant le projet de loi n^o 69[14]. En 2005, elle participe, à titre de représentante du Groupe des archivistes de la Région de Montréal (GARM), à une consultation publique sur le projet de Politique du patrimoine de la Ville de Montréal[15]. En 2015, elle publie avec Marie-Pierre Aubé une lettre ouverte dans Le Devoir afin de dénoncer les coupures de budget à Bibliothèques et Archives nationales du Québec (BAnQ)[16].

Elle a participé au travail collectif de rédaction de la Déclaration québécoise sur les archives, publiée en 2006[17]. De plus, elle a représenté le Canada aux côtés de Denys Chouinard dans le processus de rassemblement des différents éléments de la Déclaration en vue de son adoption par le Conseil international des archives en 2011[18].

Au travers de ses publications, Diane Baillargeon se démarque de par son implication à définir, promouvoir et faire évoluer la pratique archivistique québécoise. En tant qu’archiviste publiée, elle offre une définition des fonctions et codes déontologiques propres aux archivistes québécois[19]. Elle contribue au rayonnement de la culture archivistique québécoise sur le plan national et international en participant à des colloques au Canada et ailleurs dans le monde en tant que conférencière. Par exemple, elle s’implique à plusieurs reprises dans les Journées des Archives de l’Université catholique de Louvain, qui rassemble des archivistes francophones de la France, de la Belgique, de la Suisse et du Québec[20].

Elle participe également à la promotion des rôles joués par les archivistes québécois au sein de la province même au moyen de conférences et de discours. Cette initiative a pour but d’amener la reconnaissance de la valeur de l’archivistique au Québec. Dans cette optique, elle a collaboré à la rédaction d’une entrevue qui visait la mise en lumière d’archivistes québécois et qui portait le titre de « La passion de l’engagement : notes et bilans d'expérience »[21].

En tant que directrice de la Division des archives de l’Université de Montréal, elle offre ses réflexions et son engagement envers l’évolution des pratiques archivistiques au Québec, plus particulièrement en milieu universitaire[22]. En 2014, elle a participé à un colloque portant le titre : « Les archives universitaires sont-elles solubles dans le Web 2.0? »[23]. De plus, elle adresse le futur du service d’archives de l’Université de Montréal au travers un article paru en 2017 : « Les prochains défis de la Division de la gestion des archives de l’Université de Montréal »[24].

• 2005 : « Les archives de source privée et l’archivistique au Québec : acquisition et conservation; formation et professionnalisation » (étude)
• 2006 : « La déontologie du métier d’archiviste » (étude)
• 2008 : « L’Association des archivistes du Québec, une association impliquée, des archivistes engagés (article)
• 2010 : « La passion de l’engagement : notes et bilans d'expérience » (entrevue)
• 2014 : « Les archives universitaires sont-elles solubles dans le Web 2.0? » (colloque)
• 2017 : « Les prochains défis de la Division de la gestion des archives de l’Université de Montréal » (article)
• 2017 : « Une histoire de fierté : la déclaration québécoise sur les archives » (article)

• 1998 - Ordre du mérite blainvillois[6]
• 2003 - Prix de la présidence de l’AAQ comme bénévole de l’année[5]
• 2008 - Prix du meilleur article de la revue Archives pour l’article « Les archives privées des universités québécoises : état de la question et pistes de réflexion »[5]
• 2008 - Mention spéciale pour l’article « L’Association des archivistes du Québec, une association impliquée, des archivistes engagés », co-écrit avec Michel Lévesque dans la revue Archives[5]
• 2011 - Certificat de reconnaissance décerné par l’EBSI afin de célébrer ses dix ans à titre de chargée de cours[5]
• 2012 - Membre émérite de l'AAQ[5]