Dicki Chhoyang

Dicki Chhoyang ou Dickyi Choeyang (tibétain : བདེ་སྐྱིད་ཆོས་དབྱིངས་ ; Wylie : bde skyid chos dbyings), (Mussoorie, Inde, en 1966 -) est une femme politique tibétaine et le ministre des Affaires étrangères tibétain actuel de l'Administration centrale tibétaine[1].

Dicki Chhoyang
Dicki Chhoyang à Nice, France, lors d'une réunion du Réseau international pour le Tibet le 4 novembre 2011
Fonction
Foreign Minister of the Central Tibetan Administration
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Biographie

Dicki Chhoyang est née à Mussoorie en Inde, en 1966. Elle a émigré au Canada avec sa famille à l'âge de 4 ans. Elle a grandi à Montréal, au Québec au Canada et a commencé à travailler pour la communauté tibétaine à un très jeune âge. Vers l'âge de 14 ans, elle effectuait des traductions et était interprète du tibétain vers le français. Vers l'âge de 20 ans, elle a travaillé dans deux projets clés. Elle a participé d'une part, au premier documentaire canadien sur le Tibet intitulé Le Tibet : chant d'exil réalisé par l'Office national du film du Canada, et d'autre part, au projet de réinstallation de Tibétains aux États-Unis. Elle en était un coordonnateur et a aidé 21 Tibétains à se réinstaller dans le Connecticut. À partir de 27 ans, elle a étudié et travaillé 10 ans au Tibet et en Chine[2] et devint un farouche défenseur du Tibet. En décembre 1999, elle a obtenu à l'Université de l'Indiana à Bloomington un MA, un diplôme universitaire en Études sur l'Asie centrale pour ses recherches sur le terrain dans l'est du Tibet dans l'Amdo[3]. En 2006, elle obtient également un M.Sc. de l'Université de Guelph[4].

En relation avec la communauté entourant le nouveau Centre hospitalier de l'Université de Montréal, elle prit temporairement le mandat de travailler avec la communauté culturelle de Montréal[5] et devint à ce titre administratrice de la Corporation de Développement Urbain (CDU) du Faubourg Saint-Laurent[6].

Candidate aux élections législatives en 2011, elle est élue du Corps électoral d'Amérique du nord devenant ainsi parlementaire de la 15e Assemblée du Parlement tibétain en exil. En septembre 2011, elle est remplacée par Tashi Namgyal Khamsitsang quand elle fut nommée ministre des Affaires étrangères tibétain du 14e Kashag[7]. Dicky Chhoyang occupe ses fonctions en partie depuis Montréal[8]. En juillet 2012, dans le cadre d'une campagne de sensibilisation sur la situation au Tibet où des Tibétains s'immolent, elle fait une tournée à Taïwan, en Corée du Sud et au Japon[9].

En décembre 2014, elle en visite en France, se rend à Bègles, Bordeaux, Toulouse puis à GrenobleÉric Piolle doit la recevoir à l'Hôtel de Ville, et à Paris[10].

En décembre 2015, Dicki Chhoyang visite le France pour la COP21[11]. Le 9 décembre 2015, elle rencontre des réfugiés tibétains accueillis à Conflans-Sainte-Honorine sur la péniche « Je Sers ». Le même jour, Christian Souchon, président de l’association La Pierre Blanche, annonce que la préfecture a réquisitionné 50 places d’hôtel pour les Tibétains dormant sous des tentes[12].

Publications

  • (en) Dicki Tsomo Chhoyang, Tibetan-medium higher education in Qinghai, Indiana University, 1999
  • (en) Dicki Tsomo Chhoyang, In Search of the Iron Rice Bowl: A Case Study of Tibetan Rural Household Investment in Higher Education as a Livelihood Strategy, University of Guelph, 2006

Notes et références

Article connexe

Lien externe

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