Dmitri Prigov

Dmitri Aleksandrovitch Prigov (en russe : Дми́трий Алекса́ндрович При́гов, 5 novembre 1940 à Moscou - 16 juillet 2007 à Moscou) est un poète, un écrivain et un artiste russe[1].

Dmitri Prigov

Biographie
Naissance	5 novembre 1940 Moscou
Décès	16 juillet 2007 (à 66 ans) Moscou
Sépulture	Cimetière Donskoï
Nationalités	Soviétique Russe
Formation	Université nationale des arts et de l'industrie Stroganov
Activités	Compositeur, artiste visuel, peintre, écrivain, poète, sculpteur, artiste conceptuel
Période d'activité	À partir de 1957

Autres informations
Membre de	Union des artistes d'URSS (en)
Distinction	Prix Pouchkine

Biographie

Sorti de l'école d'art et d'industrie Stroganov en 1966, Dmitri Prigov travaille au Département de l'architecture de Moscou en 1966-1974.

Considéré comme dissident pendant l'ère de l'Union soviétique il a été envoyé dans un hôpital psychiatrique en 1986. Libéré grâce à la mobilisation de l'intelligentsia il commence à participer aux expositions en 1987[2]. En 1988, a lieu sa première exposition personnelle aux États-Unis. Il s'est démarqué comme l'un des plus brillants représentants de l'art conceptuel russe[3].

Mort des suites d'un infarctus du myocarde dans un hôpital de Moscou, il est enterré au cimetière Donskoï.

En 2017, ses œuvres sont exposées lors du projet Kollektsia d'art soviétique et russe des années 1950-2000 au centre Pompidou[4].

Traduit en français

Dmitri Prigov, Moscou est ce qu'elle est, Tr. par Christine Zeytounian-Beloüs, Éditions Caractères, Paris, 2005 (ISBN 978-2-854-46378-1), 114 p. [5].

Notes et références

(en) Sophia Kishkovsky, « Dmitri Prigov, 66, Poet Who Challenged Soviet Authority, Dies », sur nytimes.com, The New York Times, 20 juillet 2007 (consulté le 6 juin 2018)
Hélène Henry, « Poésie à Moscou et à Léningrad », L'autre Europe, L'Age d'Homme, n^os 17-18-19,‎ 1988, p. 313 (lire en ligne)
(en) Alexandra Guzeva, Oleg Krasnov, « What friends and colleagues say about a leading Russian conceptual artist », sur rbth.com, 16 juillet 2017 (consulté le 6 juin 2018)
Valérie Duponchelle, « «Kollektsia +», l'art russe toujours plus cash à Beaubourg », Le Figaro,‎ 12 février 2017 (lire en ligne)
Michel Niqueux, « Ouvrages en français sur le monde russe parus de mars à septembre 2005 », La Revue russe, vol. 27,‎ 2005, p. 121-131 (lire en ligne)

Liens externes

Notices d'autorité :
Ressource relative à la littérature :
- (de) Kritisches Lexikon zur fremdsprachigen Gegenwartsliteratur
Ressources relatives aux beaux-arts :
- Tate
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
Ressource relative à l'audiovisuel :
- (en) Internet Movie Database
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[1] (en) Sophia Kishkovsky, « Dmitri Prigov, 66, Poet Who Challenged Soviet Authority, Dies », sur nytimes.com, The New York Times, 20 juillet 2007 (consulté le 6 juin 2018)

[2] Hélène Henry, « Poésie à Moscou et à Léningrad », L'autre Europe, L'Age d'Homme, n^os 17-18-19,‎ 1988, p. 313 (lire en ligne)

[3] (en) Alexandra Guzeva, Oleg Krasnov, « What friends and colleagues say about a leading Russian conceptual artist », sur rbth.com, 16 juillet 2017 (consulté le 6 juin 2018)

[4] Valérie Duponchelle, « «Kollektsia +», l'art russe toujours plus cash à Beaubourg », Le Figaro,‎ 12 février 2017 (lire en ligne)

[5] Michel Niqueux, « Ouvrages en français sur le monde russe parus de mars à septembre 2005 », La Revue russe, vol. 27,‎ 2005, p. 121-131 (lire en ligne)