Doëtte Angliviel

Odette Mathilde Fourgassié, dite Doëtte Angliviel, née le à Castres et morte le à Toulouse, est une femme de lettres française, poétesse et romancière.

Doëtte Angliviel
Biographie
Naissance
Décès
(à 49 ans)
Toulouse
Nationalité
Activités

Biographie

Elle est née à Castres, avenue Albert Ier[1]. Très tôt attirée par l'écriture, en 1919, elle devient vice-présidente de la société « Les Jeunes », qui crée une revue, L'Expansion. Elle épouse Charles Bauby, fondateur de La Tramontane (revue française, puis bilingue catalan/français)[2] ; ils résident à Saint-Simon, propriété Les cigales[3]. Ils auront trois enfants, dont un fils en 1925 à qui Doëtte dédie un poème [4]. Elle perd sa première fille Yolaine alors que celle-ci est encore en bas âge[5]. Elle collabore à La Semaine de Suzette[6], écrit des recueils de poèmes et des romans. Membre de la Société des poètes français [7], elle est élue en 1938 à l'Académie des Poètes de Bruxelles. Elle meurt le [8].

Prix et distinctions

Liste de ses prix et distinctions dans diverses revues[9] ; en particulier :

  • Primevère d'argent pour l'idylle Jeux au jardin
  • 1928, prix Pujol pour Jardins sur la Garonne et Jardins sur la mer[10]
  • Lys d'or, Aplech littéraire de Font-Romeu (Voix de Catalogne, La. Année 36, no. 9399-9413, 1926) ; pour Je viens à vous, ô désaltérante fontaine[11]
  • 1935 prix de Rohan (Société des poètes français) [12]

(liste non exhaustive)

Œuvres

  • La Lune des Chats. Bois gravés de René Henry-Munsch À la Connaissance, 1923
  • Le fiancé de carton roman, suivi de La nouvelle Cendrillon Gedalge 1928[13]
  • Jeux au jardin, poèmes Dessins de Henry Rey L'Archer, 1929.
  • Instincts, poèmes Libr. du Phare, 1935.
  • Volonté de l'ombre, poèmes Éd. littéraires de France, 1939
  • L´alphabet de la mort, éd. Chantal Toulouse 1942
  • La Dernière des fées, conte par Doëtte Angliviel et Brigitte Ailly. Illustrations de Francis Prompt ed Chantal Toulouse 1943[14]
  • L'Homme au sable. Illustrations de Louis Neumann Ed. Chantal, Toulouse, 1944
  • " Les chansons de l'herbe et de la rosée " Paroles de Döette Angliviel. Musique de Louis Crassous. Illustrations de Maurice Tranchant. Toulouse - Paris, 1945
  • Le cheval fou, fiction Éd. de la Tramontane, 1947[15]
  • La dame sans nom Encres de chine de Moussia de St-Avit Les amis de Doëtte Angliviel 1960 (édition posthume)

Un poème Automne roux... (L'Archer. Revue mensuelle de littérature et d'art 1929)

Postérité

  • Hommage à Doëtte Angliviel (Collectif, Tramontane, n° 493-494, 1966)[16]
  • Stèles pour des amis et des maitres défunts Gabriel Blanc 1966 (les sites de vente donnent Gabriel Blanc comme frère de Doëtte Angliviel)
  • Prix littéraire Doëtte Angliviel[17]

Bibliographie

  • Patrick Cabanel, « Ernest César André », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 68 (ISBN 978-2846211901)

Liens externes

Notes et références

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