Domaine d'Uto

Le domaine d'Uto (宇土藩, Uto-han) est un domaine féodal japonais de l'époque d'Edo. Il est associé à la province de Higo qui correspond à l'actuelle préfecture de Kumamoto[1].

Dans le système han, Uto est une abstraction politique et économique fondée sur des enquêtes cadastrales périodiques et les rendements agricoles prévus[2]. En d'autres termes, le domaine est défini en termes de kokudaka et non de superficie du terrain[3], ce qui est différent de la féodalité occidentale.

Histoire

Dirigé par une branche cadette du clan Hosokawa de Kumamoto[4], le domaine d'Uto (30 000 koku) est créé dans la province de Higo lorsque Hosokawa Tadaoki abdique de telle sorte que Hosokawa Tatsutaka puisse hériter d'un fief au décès de son père. Cependant, Tatsutaka décède la même année et les droits de succession sont transférés à son premier fils, Hosokawa Yukitaka (1637-1690), de sorte que lui et ses jeunes frères et sœurs ne soient pas laissés pauvres. L'enfant Yukitaka devient ainsi le premier seigneur du domaine d'Uto nouvellement créé à la mort de son père en 1646. Il devient également chef d'une branche cadette du clan Hosokawa.

Liste des daimyos

Les daimyos (héréditaires) sont chefs du clan et à la tête du domaine.

Clan Hosokawa, 1646-1870 (tozama ; 30 000 koku)[5]

Yukitaka[6]^,[7]
Hosokawa Aritaka
Hosokawa Okinari
Hosokawa Okisato
Hosokawa Okinori
Hosokawa Tatsuhiro[8]
Hosokawa Tatsuyuki
Hosokawa Tatsumasa
Hosokawa Yukika
Hosokawa Tatsunori
Hosokawa Yukizane

Carte du Japon (1789) où sont répartis les han du pays.

Source de la traduction

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Uto Domain » (voir la liste des auteurs).

Notes et références

« Higo Province », sur www.japanese-castle-explorer.com (consulté le 10 février 2020).
Jeffrey Mass et William B. Hauser, The Bakufu in Japanese History, 1987 (lire en ligne), p. 150.
George Elison et L. Smith Bardwell, Warlords, Artists, & Commoners: Japan in the Sixteenth Century (lire en ligne), p. 18.
Johannes Justus Rein, Japan: Travels and Researches Undertaken at the Cost of the Prussian Government, 1884 (lire en ligne), p. 524.
Edmond Papinot (Papinot, 2003), Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, 1906. « Hosokawa », sur www.unterstein.net (consulté le 10 février 2020), p. 12.
(ja) « 細川行孝 (Hosokawa Yukitaka) », sur kotobank.jp (consulté le 11 février 2020).
(ja) « 細川行孝 (Hosokawa) », sur reichsarchiv.jp (consulté le 11 février 2020).
(ja) « 細川立禮 (Tateyoshi Hosokawa) », sur kotobank.jp (consulté le 11 février 2020).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

(ja) « Uto Domain »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}.
(ja) « Musée numérique de la ville d'Uto »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}.

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[explorer-1] « Higo Province », sur www.japanese-castle-explorer.com (consulté le 10 février 2020).

[2] Jeffrey Mass et William B. Hauser, The Bakufu in Japanese History, 1987 (lire en ligne), p. 150.

[3] George Elison et L. Smith Bardwell, Warlords, Artists, & Commoners: Japan in the Sixteenth Century (lire en ligne), p. 18.

[4] Johannes Justus Rein, Japan: Travels and Researches Undertaken at the Cost of the Prussian Government, 1884 (lire en ligne), p. 524.

[papinot12-5] Edmond Papinot (Papinot, 2003), Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, 1906. « Hosokawa », sur www.unterstein.net (consulté le 10 février 2020), p. 12.

[6] (ja) « 細川行孝 (Hosokawa Yukitaka) », sur kotobank.jp (consulté le 11 février 2020).

[7] (ja) « 細川行孝 (Hosokawa) », sur reichsarchiv.jp (consulté le 11 février 2020).

[8] (ja) « 細川立禮 (Tateyoshi Hosokawa) », sur kotobank.jp (consulté le 11 février 2020).