Droits LGBT à Singapour
Les droits LGBT ne sont pas reconnus dans la cité-État de Singapour. Le droit singapourien condamne les relations homosexuelles masculines, mais pas les relations homosexuelles entre femmes[1],[2].
Section 377
La politique s'opposant aux relations homosexuelles des autorités de Singapour est en partie l'héritage du colonialisme britannique, toujours appliqué avec la section 377 (en), une disposition pénale qui reste également à ce jour en application en Malaisie, au Pakistan et au Bangladesh[3].
Entre 2007 et 2013, neuf personnes ont été condamnées au titre de la section 377 à Singapour[2].
Le 21 août 2022, le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong annonce que le pays va décriminaliser les relations sexuelles entre hommes[4].
Vie en société
Malgré la section 377, le gouvernement de Singapour ne s'est pas opposé à l'organisation de l'équivalent local d'une marche des fiertés en 2014 (l'évènement est nommé Pink Dot (en) ; littéralement : « Point Rose »), qui a rassemblé plus de 26 000 personnes[2]. Il existe des bars gays à Singapour, seulement les hommes qui y sont sexuellement actifs risquent de se voir condamner à des peines de prison. The Economist parle à propos de cette situation paradoxale de « liberté conditionnelle permanente[2]. »
Références
- (en) LGBT Rights - Singapore, Human Right Watch
- (en) Gay rights in Singapore - On permanent parole, The Economist, 30 octobre 2014.
- (en) Is Singapore's stance on homosexuality changing?, BBC News, 23 avril 2013.
- « Singapour va enfin décriminaliser les relations sexuelles entre hommes », sur liberation.fr, (consulté le ).
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