Droits LGBT en Guinée
Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Guinée peuvent faire face à des difficultés légales que ne connaissent pas les résidents non-LGBT.
Législation sur l'homosexualité
L'homosexualité est illégale[1].
Le nouveau code pénal guinéen statue dans son article 274 que :
« Tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu de son sexe sera puni d'un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs guinéens. Si l’acte a été commis avec un mineur de moins de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcée. Si cet acte a été consommé ou tenté avec violence, le coupable subira la peine de la réclusion criminelle à temps de 5 à 10 ans[2]. »
Reconnaissance légale des couples homosexuels
Les couples homosexuels ne bénéficient d'aucune reconnaissance légale.
Adoption homoparentale
L'adoption homoparentale n'est pas autorisée.
Tableau récapitulatif
Dépénalisation de l’homosexualité | |
Majorité sexuelle identique à celle des hétérosexuels | |
Interdiction des discours de haine contre les LGBT | |
Interdiction de la discrimination liée à l'orientation sexuelle à l'embauche | |
Interdiction de la discrimination liée à l'identité de genre dans tous les domaines | |
Mariage civil ou partenariat civil | |
Adoption conjointe dans les couples de personnes de même sexe | |
Adoption par les personnes homosexuelles célibataires | |
Droit pour les gays de servir dans l’armée | |
Droit de changer légalement de genre (après stérilisation) | |
Gestation pour autrui pour les gays | |
Accès aux FIV pour les lesbiennes | |
Autorisation du don de sang pour les HSH |
Références
- Pierre Desorgues, « Afrique : quels droits pour les homosexuels ? », sur tv5monde.com, (consulté le ).
- Code pénal de la république de Guinée 1998
Annexes
Article connexe
Liens externes
- Guinée : information sur la situation des minorités sexuelles, y compris les lois, le traitement réservé aux minorités sexuelles par la société et les autorités, la protection offerte par l'État et les services de soutien à la disposition des victimes (2014-septembre 2017), Refworld/UNHCR
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