Duntisbourne Abbots Soulmate Devastation Technique

Duntisbourne Abbots Soulmate Devastation Technique est le septième album de µ-Ziq, sorti en 2007 sur Planet Mu.

Duntisbourne Abbots Soulmate Devastation Technique
Album de µ-Ziq
Sortie
Enregistré Studio de Planet Mu
Durée 59:58
Genre IDM, glitch
Format CD et vinyle
Compositeur Michael Paradinas
Producteur µ-Ziq
Label Planet Mu

Albums de µ-Ziq

Développement

Duntisbourne Abbots Soulmate Devastation Technique paraît quatre ans après Bilious Paths, qui avait lui-même mis un temps similaire à sortir après Royal Astronomy. C'est le deuxième album de µ-Ziq depuis l'accès de Planet Mu à l'indépendance. Très sombre, le disque est marqué par la séparation de Michael Paradinas avec sa compagne[1]. L'impression est confirmée par la couverture, signée Arnold Steiner alias AS1, déjà souvent à l’œuvre pour Venetian Snares, et qui montre un accidenté de la route de manière très crue, sinon gore. Musicalement, µ-Ziq abandonne un temps ses influences breakcore et drill and bass pour revenir à des rythmes plus lents et malsains.

Acid Steak Night voit Paradinas collaborer avec Libby Floyd alias The Doubtful Guest, une artiste signée sur Planet Mu.

Réception

Duntisbourne Abbots Soulmate Devastation Technique
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic[2]
ARTISTdirect[3]
PopMatters[4]
The Skinny (en)[5]
Tiny Mix Tapes (en)[6]

L'atmosphère dérangeante et morbide qui couvre l'album divise les critiques, même si la plupart s'accorde à souligner son homogénéité. Le plus convaincu est le webzine Krinein, qui lui alloue un 10/10 tout en le qualifiant d'« œuvre d'un grand malade, ou d'un génie qui se fait passer pour tel », « trop important pour être ignoré, mais sûrement trop singulier pour être apprécié »[7]. Tiny Mix Tapes (en) est également conquis par son jusqu'au-boutisme, voyant là le « meilleur travail, du début à la fin, en dix ans » de Paradinas[6]. Le webzine Self-Titled en fait quant à lui son album du jour, relevant la « force » des morceaux mais aussi l'impression « vaporeuse », « un peu éteinte » qu'ils dégagent[8]. Dans le même ordre d'idées, DMute vante sa « splendide noirceur », « son exacte capacité à faire du beau avec du laid »[9]. The Soft Ballet enfin le gratifie d'un 7,5/10, estimant Duntisbourne Abbots Soulmate Devastation Technique peut-être « trop sombre et lourd pour certains », mais « honnête » et « brillamment dépressif »[10].

Mais beaucoup se rejoignent sur le manque d'inventivité du disque. Si les canadiens de Exclaim! le recommandent malgré tout aux fans, soulignant son équilibre entre « techno folle et ambient imprévisible »[11], le magazine écossais The Skinny (en) avoue lui en attendre plus d'un pionnier comme Paradinas[5]. Une analyse semblable à celles des webzines Almost Cool Reviews et The Milk Factory, le premier qualifiant l'album de « sans idée » et « sans inspiration » et le sanctionnant d'un passable 3,25/5[12], le second, déçu d'entendre son auteur « sonner si désintéressé », ne lui accordant que la moyenne et en faisant le « premier vrai raté » dans sa discographie[13]. Même note pour PopMatters, qui argue de son déficit de « clarté et d'élégance » par rapport à ses prédécesseurs, et regrette son caractère « inconfortable » et « sans répit »[4].

Liste des titres

No Titre Durée
1. Prongh Seemness 3:08
2. Duntisbourne Abbots 2:01
3. Dexedrine Girl 2:53
4. Woozy 2:54
5. 2CV 2:33
6. Eggshell 3:03
7. Dirtylush Stinkwife 3:37
8. Strawberry Fields Hotel 3:58
9. Pons Pons 4:45
10. Old & Tired 2:57
11. Rise Of The Salmon 3:52
12. Something Else 3:24
13. Insomnia 3:01
14. Painshill Park 2:18
15. Acid Steak Night 5:54
16. Eggshell 2 4:03
17. Drum Light 5:37
59:58

Notes et références

Liens externes

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