École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile

L'École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile ou, en abrégé, Isae-ESTACA est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].

Pour les articles homonymes, voir Estaca (homonymie).

ESTACA
Histoire
Fondation
Statut
Type
Grande école d'ingénieurs
Forme juridique
Disciplines
Automobile, Aéronautique, Ferroviaires et Transports guidés, Spatial, Naval
Nom officiel
ESTACA - École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile (anciennement ETACA)
Fondateur
René Bardin
Président
Arnaud Marfurt
Directeur
Jean-Michel Durepaire
Devise
Réinventons les transports
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1368 élèves-ingénieurs (2019)
+ 25 en mastère spécialisé[1]
Enseignants-chercheurs
134[1]
Budget
100 millions d'euros
Localisation
Pays
Campus
Localisation
Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) et Laval (Mayenne)
Ville

L'ESTACA est une école privée qui forme des ingénieurs spécialisés dans les domaines des transports. En plus de son activité de formation, l'école mène également des recherches appliquées dans les secteurs aéronautique, automobile, spatial, transports guidés, et Naval.

Située à Saint-Quentin-en-Yvelines et à Laval, l'école est reconnue par l'État. Le , elle rejoint le Groupe ISAE aux côtés de l'Isae-Supaéro, l'Isae-ENSMA et l'École de l'air. Le , le groupe est rejoint par Supméca puis par l'ENAC le 1er février 2022.

Historique

L'école est fondée en 1925, au 1, rue Boutebrie dans le 5e arrondissement de Paris, sous le nom d'ETACA par René Bardin qui la dirige jusqu'à sa mort en 1960. Elle est reconnue par l'État le et son enseignement placé sous la tutelle du ministère de l'Éducation nationale. Mme Bardin succède à la tête de l'école à la mort de son mari, mais l'absence d'une gestion rigoureuse amène l'association des anciens élèves à acheter l'école en 1966. Par décret du , l'ETACA prend le nom d'ESTACA et voit sa scolarité passer de quatre à cinq ans. L'année suivante, en , l'école déménage à Levallois-Perret[3].

Le , la Commission des titres d'ingénieur (CTI) habilite l'école à délivrer le titre d'Ingénieur diplômé de l’École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile.

L'option « Espace » est créée en 1992 et suivie deux ans plus tard de l'option « Ferroviaire ». Un nouveau bâtiment est inauguré à Levallois-Perret en 1993.

En 1994, l'association des anciens élèves intègre le conseil national des ingénieurs et scientifiques de France (CNISF), devenu Ingénieurs et scientifiques de France (IESF).

En 1995, l'ESTACA est admise à la conférence des grandes écoles[4].

Un nouveau campus, ESTACA - Campus Ouest, est ouvert à Laval (Mayenne) en 2005.

En , l'ESTACA rejoint le Groupe Isae dont l'Isae-Supaéro et l'Isae-ENSMA sont les membres fondateurs[5].

Confronté à un manque de place sur son campus de Levallois-Perret, l'école envisage de déménager à partir du début des années 2000. La décision de s'installer au sein du cluster technologique de Paris-Saclay est prise en 2010[6]. Le campus de Levallois-Perret déménage à Saint-Quentin-en-Yvelines dans un bâtiment neuf pour la rentrée scolaire 2015[7].

Lors du Salon du Bourget 2019, l'ESTACA annonce l'ouverture d'un troisième campus à l'horizon 2021, à Bordeaux. Celui-ci permettra de répondre à la fois aux demandes croissantes des étudiants et lycéens pour les formations que l'école propose ainsi qu'aux besoins d'ingénieurs dans les métiers du transport [8].

L'école

Gouvernance

L'école relève d'une association loi de 1901 à but non lucratif dont les membres du conseil d'administration nomment le directeur.

Effectifs

En 2019, l'école a diplômé 398 ingénieurs dont 24 non-français[1]. L'école compte près de 2 160 étudiants et étudiantes.[9]

Admission

L'admission à l'ESTACA se fait via le concours e3a (MP, PSI, PC) ou Banque PT pour les élèves issus des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ou après un Bac S ou STI2D (anciennement nommé STI) sur concours commun « Avenir » avec les écoles ECE Paris, ESILV Paris La Défense, EIGSI La Rochelle, ESIGELEC, EPF, EISTI[10]. Quelques places peuvent être pourvues par des personnes titulaires de DUT ou de licence (L1, L2, L3). Il est aussi proposé des intégrations parallèles ("Avenir +") pour intégrer l'ESTACA en réorientation (après une première année de CPGE ou de licence par exemple).

Formation

En formation post-bac, les 2 années comportent des enseignements de mathématiques et de physique, et initient aux techniques de l'ingénieur et à la gestion d'entreprise.

Les étudiants choisissent dès la deuxième année une spécialisation dans l'application transport de leur choix :

En troisième année les filières aéronautique et spatiale se séparent en deux filières distinctes.

La scolarité des troisième, quatrième et cinquième année est orientée vers les sciences de l’ingénieur (automatique, mécanique des structures, dynamique du vol, aérodynamique, électronique, traitement du signal…) en fonction des spécialisations choisies par les élèves. L'accent est mis sur des projets[11]. En outre, il existe 3 options :

  • option sport automobile ;
  • option pilote de ligne ;
  • option entrepreneuriat.

En cinquième année, certains élèves ont la possibilité d'étudier au sein d'autres écoles du groupe ISAE afin de suivre des formations non dispensées à l'ESTACA. Un partenariat a également été signé avec CentraleSupélec[12].

Les élèves reçoivent également des enseignements spécifiques obligatoires en humanités et sciences sociales, qui se rapprochent de cours de culture générale. Les choix proposés incluent des enseignements sur l'histoire des sciences, la politique, l'épistémologie ou encore le monde de l'entreprise et la gestion.

Tous les élèves du cycle ingénieur étudient l'anglais et doivent valider leur acquis en passant le TOEIC avec un score d'au moins 800. Obligatoire jusqu'en 3e année puis facultative, les étudiants peuvent étudier une seconde langue vivante : espagnol, allemand ou chinois.

[réf. nécessaire]

Autres formations

L'école propose également trois programmes en anglais dont une spécialisation de six mois en conception assistée par ordinateur appliquée aux secteurs automobile et aéronautique et un mastère spécialisé pour le programme Exploitation et Maintenance dans le secteur de l'aéronautique[13].

Le mastère spécialisé « Embedded Lighting Systems »[14] dédié aux systèmes d’éclairage embarqués est proposé en partenariat avec l’Institut d’Optique Graduate School et Strate - École de Design.

Anciens élèves notoires

Parmi les anciens élèves notoires de l'ESTACA :

Références

  1. Données certifiées de la CTI, 2019
  2. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  3. « Historique », sur estaca.fr,
  4. « Liste des écoles », sur le site de la Conférence des grandes écoles (consulté le )
  5. « Adhésion de l'ESTACA à l'Isae », sur aerobuzz (consulté le )
  6. Sylvie Lecherbonnier, « L’Estaca s’installe sur le plateau de Saclay à la rentrée 2014 », sur L’Étudiant, (consulté le )
  7. « Montigny-le-Bretonneux Deux nouveaux campus à Saint-Quentin », sur Toutes Les Nouvelles (consulté le )
  8. « Un troisième campus ESTACA à bordeaux », sur estaca.fr,
  9. « ESTACA en chiffres », sur ESTACA (consulté le )
  10. « Fiche L'Étudiant » (consulté le ).
  11. Formation à l'Estaca
  12. « Septembre 2017 - Estaca s'associe à CentraleSupélec ET Centrale Casablanca pour la création d'un parcours bi-diplômant », sur Estaca Ecole d'ingénieurs (consulté le )
  13. « Mastère spécialisé Exploitation maintenance aéronautique - ESTACA » (consulté le ).
  14. Embedded Lighting Systems
  15. « Bernard Duperier, 1038 compagnons, Compagnons - Musée de l'Ordre de la Libération », sur www.ordredelaliberation.fr (consulté le )
  16. « Frédéric Vasseur dirigera l'équipe Renault Sport F1 Team », sur Motorsport.com (consulté le )

Liens externes

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