Christiane-Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth

Christiane-Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth, née le Bayreuth, décédée le à Pretzsch, est princesse-électrice de Saxe, reine de Pologne et grande-duchesse de Lituanie[1]. Mariée à Frédéric-Auguste de Saxe, élu roi de Pologne en 1697 sous le nom d'Auguste II, elle est reine de Pologne par mariage mais refuse de se convertir au catholicisme et n'est jamais couronnée. Son attitude lui vaut une grande popularité en Saxe, où l'on craignait que la conversion au catholicisme du prince ne se traduise par une tentative de recatholicisation autoritaire. Elle est surnommée Sachsens Betsäule (le pilier de prière de la Saxe). Elle devient princesse-électrice lorsque son mari accède à cette dignité à la mort de son frère aîné Jean-Georges IV de Saxe en 1694.

Christiane-Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth

Christiane-Eberhardine de Saxe-Pologne
Titre
Reine de Pologne
Grande-duchesse de Lituanie

(13 ans, 7 mois et 12 jours)
Prédécesseur Marie Casimire Louise de La Grange d'Arquien
Successeur Catherine Opalińska
Reine de Pologne
Grande-duchesse de Lituanie

(18 ans, 1 mois et 27 jours)
Prédécesseur Catherine Opalińska
Successeur Catherine Opalińska
Biographie
Dynastie Maison de Hohenzollern
Date de naissance
Lieu de naissance Bayreuth ( Principauté de Bayreuth)
Date de décès
Lieu de décès Pretzsch ( Électorat de Saxe)
Père Christian-Ernest de Brandebourg-Bayreuth
Mère Sophie-Louise de Wurtemberg
Conjoint Auguste II de Pologne

Famille

Christiane-Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth

Fille de Christian-Ernest de Brandebourg-Bayreuth et de sa seconde épouse Sophie-Louise de Wurtemberg.

Le 20 janvier 1693 Christiane-Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth épouse le prince Frédéric-Auguste de Saxe, dit le fort, futur Auguste II de Pologne (1670-1733).

Un enfant est né de cette union : Auguste, avant dernier roi de Pologne sous le nom d'Auguste III.

À son décès, pour la cérémonie funèbre organisée à l'église Saint Paul (église de l'université de Leipzig)[2], Jean-Sébastien Bach composa sa célèbre "Ode funèbre" (Trauerode BWV 198).

Articles connexes

Liens externes

Figure Blasonnement
parti de deux coupé de quatre : en 1) coupé de gueule et d’argent, en 2) d’argent à l’aigle de gueules bequée languée, membré et liée d’or, en 3) d’argent à l’aigle de sable, bequée, languée liée et couronnée d’or, en 4) d’argent au griffon contournée de gueules armé et lampassé d’or, en 5) d’azur au griffon de gueules, armé et lampassé d’or, en 6) d’or au griffon de sable armé et lampassé d’or, en 7) d’or à l’aigle de sable, becquée, languée, membrée et couronnée d’or, un croissant d’argent surmonté d’une croisette du même brochant sur la poitrine, en 8) d’argent au griffon barré de sinople et de gueules, en 9) d’or à l’aigle de sable, becquée, languée, membrée et couronnée d’or et liée d’argent, en 10) partie d’argent et de gueules, en 11) d’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, à la bordure camponée de gueules et d’argent, en 12) contre écartelé d’argent et de sable, en 13) de gueules à la croix ancrée d’argent, en 14) de gueules plain[3].

Notes et références

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