Édouard Michaux-Bellaire

Édouard Léon Michaux-Bellaire, né à Rouen le 3 novembre 1857 et mort à Rabat le 13 mai 1930, est un orientaliste français. Il fut aussi exploitant agricole au Maroc et diplomate au service de la France. Il est le fils de Louis Léon Michaux-Bellaire, docteur en droit, et d'Eléonore Aimée Berard.

Édouard Michaux-Bellaire
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Biographie

Son premier séjour au Maroc, à Tanger, a lieu lors d’un voyage d’études (1884), d’autres se succèdent dans le pays durant une décennie, où il accumule notes et documents et pose les premiers jalons de la pénétration française. En 1893, il est correspondant officiel de la légation de France à Ksar el Kébir. Affecté au poste d’agent consulaire dans la même ville (dès 1897), il est envoyé à Fès l’année suivante pour y régler certains litiges.

Il occupe le poste de gérant du consulat de France à Fès (1897-1906). Entretemps, il participe à la mission scientifique française du Maroc à Tanger pour en devenir son chef (1906). Il collabore à cette période avec les archives marocaines et dirige la publication de "Villes et tribus du Maroc" à partir de 1914.

Le maréchal Hubert Lyautey lui confie la direction de la Section sociologique des Affaires indigènes (1920) où, à partir de 1928 il a pour principal collaborateurs le "capitaine chleuh", Léopold Justinard. C'est ce dernier qui lui succèdera au lendemain de son décès (1930) à la direction de la Section sociologique.

Il exerce aussi les fonctions de conseiller des Affaires indigènes à la résidence générale de France à Rabat (1926).

Au Maroc, il préside de nombreuses œuvres françaises de bienveillance et d’intérêt social. Outre ses absorbantes fonctions au protectorat, il mène de front différents travaux scientifiques et dirige plusieurs publications périodiques traitant de la géographie, de l’ethnographie et de la sociologie du Maroc.

Résidant à Salé, il avait pour épouse une Marocaine qui aurait été une Chérifa[1].

Quelques ouvrages

  • Quelques tribus de montagne de la région du Habt, 1911.
  • Le régime immobilier au Maroc, 1913.
  • Le Gharb, 1913.
  • Note sur les Amhaouch et les Ahançal, 1917.

Notes et références

  1. Georges Spillmann, Du Protectorat à l'indépendance. Maroc (1912-1955), Paris, Plon, , p. 49
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