El Chiclanero
José Redondo Rodríguez dit « El Chiclanero », né à Chiclana de la Frontera (province de Cadix, Andalousie) le , mort le à Madrid, est un matador espagnol.
El Chiclanero
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gravure de Miranda date inconnue | |
Présentation | |
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Nom de naissance | José Redondo Rodríguez |
Apodo | El Chiclanero |
Naissance | Chiclana de la Frontera |
Décès | (à 35 ans) |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 26 août 1842 à Bilbao Parrain Paquiro |
Confirmation d'alternative | Madrid : 19 septembre 1842 Parrain Paquiro |
Fin de carrière | 1853 |
Présentation
Fils d'un ouvrier agricole très pauvre, il voit dans le toreo un moyen de sortir de sa condition. Il est remarqué au cours d'une novillada par « Paquiro » (Francisco Montes) qui l'engage dans sa cuadrilla où il restera pendant quatre ans banderillero[1]. Il considère « Paquiro » comme son maître. C'est d'ailleurs ce même « Paquiro » qui lui donne l'alternative à Bilbao le 26 août 1842, puis la confirmation d'alternative à Madrid le 19 septembre 1842.
Le succès d'« El Chiclanero » est immédiat. Comme tous les enfants de Chiclana de la Frontera, son ambition était de toréer aussi bien que « Paquiro ». Il y parvient d'autant mieux que « Paquiro » le prend sous sa protection. Il est éblouissant à l'estocade qu'il exécute a recibir, attendant le choc du taureau avec une « inimitable majesté[2]».
Deux taureaux à la fois
Très orgueilleux, refusant de toréer les taureaux qu'il juge trop petits, il lui arriva d'en tuer deux au cours de la même faena. L'exploit a lieu au Puerto de Santa María où, pendant qu'il combat, un autre taureau brise la porte d'un chiquero[3] et se présente dans le ruedo. Avec un grand calme et après avoir donné deux passes à l'animal, « El Chiclanero » le tue d'une estocade précise et retourne terminer son combat avec l'autre taureau[2]
Le Torero-prodige
Acclamé, très apprécié, « El Chiclanero » a été une grande figure de la tauromachie, dont la rivalité avec « Cúchares » est restée aussi célèbre que celle de son maître « Paquiro » avec le même matador. Une véritable animosité opposait « Cúchares » et « El Chiclanero » aussi bien dans l'arène qu'à l'extérieur. Si « Cúchares » était plus varié à la cape, « El Chiclanero » était plus élégant et plus sincère à la muleta et à l'estocade où, dans l'histoire de la tauromachie, il est considéré comme un torero-prodige[1]. En fait, il excellait dans les trois tercios de la lidia. On considère qu'il a poursuivi l'œuvre de « Paquiro » et que s'il ne l'avait pas pérennisée, elle n'aurait pas autant marquée l'histoire de la tauromachie[2]. Il est aussi resté célèbre pour la vie « déraisonnable » qu'il menait, s'adonnant très tôt à la boisson[1]. Il a été emporté par la phtisie à Madrid le jour même où il devait participer à la première corrida de la temporada.
Carrière
- Alternative à Bilbao le 26 août 1842 ; parrain Paquiro
- Confirmation d’alternative à Madrid le 19 septembre 1842 ; parrain Paquiro, taureaux de Miura.
Notes et références
- Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 66
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, « Toreros pour l’Histoire », La Manufacture, Besançon 1991, p. 35 (ISBN 2737702690)
- Pièce où l'on enferme les toros après la mise en place des lots de taureaux par deux. Véronique Flanet et Pierre Veilletet « Le Peuple du toro », ouvrage collectif, Paris, 1986 p. 168 (ISBN 2-86665-034-4) (BNF 34869234)
Voir aussi
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