Elena Dorfman

Elena Dorfman, née en 1965 à Boston, est une photographe américaine. Elle explore les tensions culturelles entre l’artificiel et le naturel, l’animal et l’humain, l’imaginaire et la réalité. Ses moyens d’expression sont la photographie, le film et la tapisserie. Son travail est exposé aux États-Unis et en Europe.

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Elena Dorfman
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Sarah Lawrence College (jusqu'en )
Activité

Biographie

Elena Dorfman a fait ses études à l’université Sarah Lawrence College, où elle a reçu son diplôme en 1988, après une année passée à l’université de Vienne[1].

Thèmes

Le travail de Dorfman illustre des situations marginales ou extrêmes. Elle se fait connaître par sa série Still lovers au début des années 2000. Elle y explore la place que tiennent des poupées érotiques dans la vie quotidienne de huit familles américaines, et s’interroge sur les liens affectifs qui lient les propriétaires hommes et femmes à ces objets. Dans une interview à l’occasion d’une exposition de ces clichés en 2019, Dorfman souligne l’actualité de ses interrogations au regard du développement des robots de service de forme humaine[2],[3].

Elena Dorfman réalise et expose des séries sur le cosplay (Fandomania, 2007) ; les chevaux de course (The Pleasure Park) ; une série inspirée par L'Origine du monde de Gustave Courbet intitulée The Origin of the New World ; une étude sur les carrières abandonnées du Midwest (Empire Falling) ; le fleuve de Los Angeles (Sublime: The L.A. River). En 2018, dans Transmutations, elle intègre un travail de tapisserie à une série de photos de paysages.

En 2013-2014, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés demande à Elena Dorfman de faire une série de portraits de réfugiés syriens dans tout le Moyen-Orient. La série Syria’s Lost Generation illustre la situation de la génération perdue des jeunes réfugiés, sans espoir de formation et de vie professionnelle[4]. Parmi les photos illustrant le rapport publié par le Haut Commissariat en juillet 2014 se trouvent celles qu’elle a prises de jeunes femmes réfugiées[5].

Expositions

2019 :

Notes et références

  1. (en-US) « Bio | Elena Dorfman » (consulté le )
  2. (it) Rai Arte, « Elena Dorfman. Vita domestica con bambole erotiche », sur Il portale di RAI Cultura dedicato all'arte e al design (consulté le )
  3. Exposition Prada, 2019.
  4. (en) « Elena Dorfman », sur , (consulté le ).
  5. « Des réfugiées syriennes chefs de famille luttent pour leur survie », sur Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, (consulté le ). Le dossier (en anglais) est accessible à partir de cette page.

Bibliographie

  • Liesl Bradner, Sublime, The Los Angeles Times, 30 janvier 2016 ().
  • Michael Heitz, Origin of the New World, Diaphanes Magazine, no 5, automne/hiver 2018/2019.

Liens externes

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