Elijah Parish Lovejoy

Elijah Parish Lovejoy, né le à Albion, dans le Maine, et mort le à Alton, dans l'Illinois, était un pasteur presbytérien, un journaliste et un abolitionniste américain qui fut assassiné alors qu'il tentait de protéger les presses de son journal anti-esclavagiste The Saint Louis Observer contre une bande de racistes esclavagistes.

Pour les articles homonymes, voir Lovejoy.

Elijah Parish Lovejoy
Biographie
Naissance
Décès
(à 34 ans)
Alton
Nationalité
Formation
Activités
Journaliste, éditeur
Autres informations
Religion
Signature

Biographie

En 1826, après avoir fini ses études au Colby College, il décide de devenir pasteur et en 1833, il est ordonné par l'église presbytérienne de Philadelphie. Il emménage à Saint Louis dans le Missouri, un état esclavagiste et y fonde un journal anti-esclavagiste le St. Louis Observer (en)[1],[2]. Il y condamne régulièrement le système raciste et esclavagiste comme contraire aux droits de l'Homme.

En 1836, il fustige le lynchage d'un Afro-Américain, il condamne les tueurs et le juge qui a acquitté les assassins.

Le , il rédige un article pour participer à une conférence de l'American Anti-Slavery Society fondée par William Lloyd Garrison et Arthur Tappan, à la fin de la conférence il est décidé de créer une section locale. La section est créée le .

Les pressions sont telles qu'Elijah Parish Lovejoy quitte Saint Louis pour s'installer à Alton, c'est alors qu'un groupe d'une trentaine de personnes atteint l’entrepôt où sont les presses de son journal en attendant leur transfert. La bande met le feu au bâtiment, avant de tirer sur Lovejoy alors que ce dernier fuyait le bâtiment en flammes. Sa mort déclencha une controverse nationale entre abolitionnistes et anti-abolitionnistes[2],[3],[4].

L'avocat Wendell Phillips prit la défense de l'imprimeur lors d'un discours délivré au Faneuil Hall de Boston le , en l'élevant au rang de champion de la liberté de la presse[5],[6].

Son frère Owen Lovejoy (en) fut élu à la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis, comme représentant de l'état Illinois et a continué la lutte contre l'esclavage[7].

Notes et références

  1. (en-US) « St. Louis Media History », sur www.stlmediahistory.org (consulté le )
  2. (en) « Elijah P. Lovejoy | American abolitionist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. (en-US) « Elijah Parish Lovejoy | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  4. (en-US) Caryn E. Neumann, « Elijah Lovejoy », sur www.mtsu.edu (consulté le )
  5. (en-US) « On the Murder of Lovejoy by Wendell Phillips. America: I. (1761-1837). Vol. VIII. Bryan, William Jennings, ed. 1906. The World's Famous Orations », sur www.bartleby.com (consulté le )
  6. (en-US) Wendell Phillips, The freedom speech of Wendell Phillips. Faneuil hall, December 8, 1837,, Boston, Wendell Phillips hall association, , 32 p. (lire en ligne)
  7. (en-US) « Aboard the Underground Railroad-- Owen Lovejoy House », sur www.nps.gov (consulté le )

Pour en savoir plus

Bibliographie

  • (en-US) John Gil, Tide without turning: Elijah P. Lovejoy and freedom of the press, Boston, Starr King Press, , 280 p. (OCLC 221315971, lire en ligne),
  • (en-US) Merton Lynn Dillon, Elijah P. Lovejoy, Abolitionist Editor, University of Illinois Press, 1961, rééd. 19 mai 1980, 210 p. (ISBN 9780313223525, lire en ligne),
  • (en-US) Edward Beecher, Narrative of riots at Alton, Kessinger Publishing, 1965, rééd. 2 juin 2008, 136 p. (ISBN 9780838310724, lire en ligne),

Articles connexes

Liens externes

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