Ellen Pinsent

Dame Ellen Frances Pinsent DBE (née Parker ; 26 mars 1866 - 10 octobre 1949) est une travailleuse britannique en santé mentale et la première femme membre du conseil municipal de Birmingham.

Ellen Pinsent

Biographie
Naissance	26 mars 1866 Claxby (en)
Décès	10 octobre 1949 (à 83 ans)
Nationalité	Britannique
Activité	Militante
Père	Richard Parker (d)
Mère	Elizabeth Coffin (d)
Fratrie	Robert Parker
Conjoint	Hume Chancellor Pinsent (d)
Enfants	David Pinsent Richard Parker Pinsent (d) Hester Adrian (en) 2nd Lieut. Richard Parker Pinsent (d)

Autres informations
Distinction	Dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (1937)

Famille

Ellen Frances Parker est née à Claxby, dans le Lincolnshire, fille du révérend Richard Parker et sa seconde épouse, Elizabeth Coffin [1]. Son frère Robert Parker est avocat et juge de chancellerie [2]. En 1888, elle épouse le chancelier Hume Pinsent (1857–1920), un parent du philosophe David Hume, et ils ont trois enfants [3]. Leurs deux fils, David Hume Pinsent et Richard Parker Pinsent [4] sont tués pendant la Première Guerre mondiale, et leur fille, Hester, épouse le lauréat du prix Nobel Edgar Douglas Adrian [5].

Carrière

Pinsent préside le sous-comité scolaire spécial du comité des écoles de Birmingham de 1901 à 1913 [6]^,[7]. En 1904, elle est la seule femme membre de la Commission sur le soin et le contrôle des faibles d'esprit [5]^,[8].

Le 1^er novembre 1911, Ellen Pinsent est la première femme élue au conseil municipal de Birmingham [6]. Elle représente le quartier d'Edgbaston sous l'étiquette unioniste libéral [6]. Elle démissionne du conseil en octobre 1913 après avoir été nommée commissaire au Conseil de contrôle de la folie et de la déficience mentale [6]^,[9].

Pinsent travaille pendant de nombreuses années avec l'Association centrale pour le bien-être mental [5]. Elle est l'une des fondatrices de l'Association nationale pour le soin des faibles d'esprit, un membre actif de la Eugenic Education Society [10]^,[11] et siège au comité général de la première conférence eugénique internationale. Son soutien aux politiques eugénistes se reflète dans les dispositions du Mental Deficiency Act 1913 [2]^,[3]. Elle est créée Dame de l'Empire britannique en 1937 [1].

Pinsent écrit également de la fiction, notamment les romans Jenny's Case, No Place for Repentance, Job Hildred et Children of this World [1].

Mort et héritage

Dame Ellen Pinsent est décédée en 1949, à l'âge de 83 ans, et ses funérailles ont lieu à Wootton [5]. L'école primaire spéciale Dame Ellen Pinsent (pour les enfants ayant des troubles d' apprentissage) à Birmingham porte son nom [12].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ellen Pinsent » (voir la liste des auteurs).

(en) Cathy Hartley, A Historical Dictionary of British Women, Psychology Press, 2003, 354 p. (ISBN 978-1-85743-228-2, lire en ligne)
(en) Daniel J. Kevles, In the Name of Eugenics: Genetics and the Uses of Human Heredity, Harvard University Press, 1995, 98 (ISBN 978-0-674-44557-4, lire en ligne )
Enright, « Shifting the Boundaries of the Public and the Private : Ellen Pinsent, Women and the Mental Deficiencies Act 1913 », Gender and Legal History in Birmingham and the West Midlands, 22 mars 2018 (consulté le 27 mars 2020)
« Sunningwell War Memorial: Richard Parker Pinsent » [archive du 15 août 2012] (consulté le 5 décembre 2011)
« Dame Ellen Pinsent », Mental Health, vol. 9, n^o 2,‎ novembre 1949, p. 50 (ISSN 0025-9632, PMCID 5078226)
Roberts, « 'My whole time is given to the service of my fellow citizens' – the first women elected to Birmingham City Council », Library of Birmingham, 4 mars 2015 (consulté le 10 mars 2015)
(en) Great Britain Parliament House of Commons, Parliamentary Papers, H.M. Stationery Office, 1908, 456 p. (lire en ligne)
(en) Brown, « Ellen Pinsent: Including the 'feebleminded' in Birmingham, 1900–1913 », History of Education, vol. 34, n^o 5,‎ septembre 2005, p. 535–546 (ISSN 0046-760X, DOI 10.1080/00467600500221240, S2CID 145071052)
« Mental Welfare Work », The Guardian,‎ 7 décembre 1922, p. 11 (lire en ligne, consulté le 28 mars 2020)
(en) Richard A. Soloway, Demography and Degeneration: Eugenics and the Declining Birthrate in Twentieth-Century Britain, UNC Press Books, 1^er février 2014, 128 p. (ISBN 978-1-4696-1119-8, lire en ligne)
(en) Dr Paula Bartley et Paula Bartley, Prostitution: Prevention and Reform in England, 1860-1914, Routledge, 12 novembre 2012, 131 p. (ISBN 978-1-134-61071-6, lire en ligne)
« Home », Dame Ellen Pinsent School (consulté le 27 mars 2020)

Liens externes

Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Oxford Dictionary of National Biography
Notices d'autorité :

Portail de la politique britannique

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[:2-1] (en) Cathy Hartley, A Historical Dictionary of British Women, Psychology Press, 2003, 354 p. (ISBN 978-1-85743-228-2, lire en ligne)

[:3-2] (en) Daniel J. Kevles, In the Name of Eugenics: Genetics and the Uses of Human Heredity, Harvard University Press, 1995, 98 (ISBN 978-0-674-44557-4, lire en ligne )

[:0-3] Enright, « Shifting the Boundaries of the Public and the Private : Ellen Pinsent, Women and the Mental Deficiencies Act 1913 », Gender and Legal History in Birmingham and the West Midlands, 22 mars 2018 (consulté le 27 mars 2020)

[4] « Sunningwell War Memorial: Richard Parker Pinsent » [archive du 15 août 2012] (consulté le 5 décembre 2011)

[:1-5] « Dame Ellen Pinsent », Mental Health, vol. 9, n^o 2,‎ novembre 1949, p. 50 (ISSN 0025-9632, PMCID 5078226)

[Roberts-6] Roberts, « 'My whole time is given to the service of my fellow citizens' – the first women elected to Birmingham City Council », Library of Birmingham, 4 mars 2015 (consulté le 10 mars 2015)

[7] (en) Great Britain Parliament House of Commons, Parliamentary Papers, H.M. Stationery Office, 1908, 456 p. (lire en ligne)

[8] (en) Brown, « Ellen Pinsent: Including the 'feebleminded' in Birmingham, 1900–1913 », History of Education, vol. 34, n^o 5,‎ septembre 2005, p. 535–546 (ISSN 0046-760X, DOI 10.1080/00467600500221240, S2CID 145071052)

[9] « Mental Welfare Work », The Guardian,‎ 7 décembre 1922, p. 11 (lire en ligne, consulté le 28 mars 2020)

[10] (en) Richard A. Soloway, Demography and Degeneration: Eugenics and the Declining Birthrate in Twentieth-Century Britain, UNC Press Books, 1^er février 2014, 128 p. (ISBN 978-1-4696-1119-8, lire en ligne)

[11] (en) Dr Paula Bartley et Paula Bartley, Prostitution: Prevention and Reform in England, 1860-1914, Routledge, 12 novembre 2012, 131 p. (ISBN 978-1-134-61071-6, lire en ligne)

[12] « Home », Dame Ellen Pinsent School (consulté le 27 mars 2020)