Emilio Portes Gil
Emilio Portes Gil, né le à Ciudad Victoria, Tamaulipas, et mort le à Mexico, est un homme d'État mexicain, président du Mexique entre 1928 et 1930.
Emilio Portes Gil | |
Fonctions | |
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Président des États unis mexicains | |
– (1 an, 2 mois et 4 jours) |
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Prédécesseur | Plutarco Elías Calles |
Successeur | Pascual Ortiz Rubio |
Secrétaire des Affaires étrangères du Mexique | |
– (6 mois et 14 jours) |
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Président | Lázaro Cárdenas del Río |
Prédécesseur | Manuel C. Téllez |
Successeur | José Ángel Ceniceros |
Secrétaire de l'Intérieur du Mexique | |
– (2 mois et 24 jours) |
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Président | Pascual Ortiz Rubio |
Prédécesseur | Felipe Canales |
Successeur | Carlos Riva Palacio |
– (3 mois et 14 jours) |
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Président | Plutarco Elías Calles |
Prédécesseur | Gonzalo Vázquez Vela |
Successeur | Felipe Canales |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ciudad Victoria, Tamaulipas, Mexique |
Date de décès | |
Lieu de décès | Mexico, Mexique |
Nationalité | Mexicain |
Parti politique | Parti national révolutionnaire |
Conjoint | Carmen García González (1905-1979) |
Profession | Avocat |
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Liste des chefs d'État du Mexique | |
Biographie
Jeunesse et formation
En 1912, il entre à l'École libre de droit de Mexico, dont il sort trois ans plus tard avec le titre d'avocat. Il occupe diverses charges publiques avant d'être élu député fédéral en 1917.
Carrière politique
En août 1928, il est nommé ministre de l'Intérieur par le président Plutarco Calles. Le président élu Álvaro Obregón ayant été assassiné en juillet, le Congrès désigne Emilio Portes comme président provisoire à compter du .
Pendant son mandat, il amplifie la politique de redistribution de terres aux paysans[1]. Il se montre en faveur de la liberté de culte et la séparation de l'Église et de l'État. Il doit faire face à la révolte du général José Gonzalo Escobar en 1929 qui ravive le mouvement des Cristeros. Au moment le plus critique, il réunit les représentants des partis et groupes qui appuient le régime et selon la volonté de l'ex-président Calles, il crée le Parti national révolutionnaire (qui allait devenir le Parti révolutionnaire institutionnel, PRI) en . Trois mois plus tard, il signe un traité avec le clergé catholique qui marque le début du déclin du mouvement rebelle des Cristeros[2],[3].
En , une nouvelle élection présidentielle voit la victoire de Pascual Ortiz Rubio qui lui succède comme président en . Il occupe ensuite successivement les postes de ministre de l'Intérieur de février à , de président du Parti national révolutionnaire, de premier représentant du Mexique devant la Société des Nations en 1932, de procureur général de la République, de ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement de Lázaro Cárdenas del Río, entre et , et enfin d'ambassadeur du Mexique en Inde en 1951.
Bibliographie
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- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
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- Bibliothèque nationale de Pologne
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- WorldCat
Annexes
Notes et références
- John Womack, Emiliano Zapata et la révolution mexicaine, La Découverte,
- (en) Burton Kirkwood, History of Mexico., Westport, CT, Greenwood Publishing Group, Incorporated, , 1re éd., 245 p., poche (ISBN 978-1-4039-6258-4, lire en ligne), p. 107
- (en) Burton Kirkwood, History of Mexico., Westport, CT, Greenwood Publishing Group, Incorporated, , 1re éd., 245 p., poche (ISBN 978-1-4039-6258-4, lire en ligne), p. 100
Liens externes
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