Emmanuelle Laborit

Emmanuelle Laborit est une actrice, écrivaine et chansigneuse française, née le [1], à Paris dans le 14e arrondissement de Paris.

Pour l’article homonyme, voir Laborit.

Emmanuelle Laborit
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Parentèle
Henri Laborit (grand-père)
Autres informations
Distinctions
Prononciation

En 1993, elle est récompensée du Molière de la révélation théâtrale dans Les Enfants du silence et, depuis 2003, devient directrice de l'International Visual Theatre.

Biographie

Jeunesse

Emmanuelle Laborit naît le , dans le 14e arrondissement de Paris. Née sourde, elle est la petite-fille du scientifique, Henri Laborit, (1914-1995) et la fille du psychanalyste et psychiatre, Jacques Laborit. Elle a eu la chance d'être bien entourée par sa famille. À 7 ans, grâce à son père, elle apprend la langue des signes, ce qui lui ouvre une porte vers le monde extérieur. De 13 à 16 ans, elle connaît une période de révolte, mais finit par passer son bac, en 1992, après un deuxième essai. Sa sœur, Marie, lui est d'une aide précieuse. Entendante, cette dernière peut traduire les pensées de sa sœur à une autre personne et signe même avec elle, ce qui fait qu'elles sont très proches.

Carrière

En 1993, elle reçoit un Molière de la révélation théâtrale pour son rôle dans Les Enfants du silence, adapté de la pièce américaine du même nom écrite par Mark Medoff : elle est la première comédienne sourde à l'avoir reçu, en France, une telle récompense. Elle devient aussi l'ambassadrice de la langue des signes en France (LSF).

Son livre autobiographique Le Cri de la mouette, publié en 1994[2], obtient le prix Vérité de la ville du Cannet, la même année.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence[Quand ?].

En 2003, déjà membre de l'International Visual Theatre (IVT) depuis 1979, elle succède à Alfredo Corrado, Thierry Jouono et Jean-François Labouverie, et prend la tête de l’établissement.

En 2007, elle installe l'IVT dans le neuvième arrondissement de Paris, à la Cité Chaptal[3], et inaugure la salle dans le rôle de Cordélia dans K. Lear, adaptation du Roi Lear de William Shakespeare réécrite et mise en scène par Marie Montegani[4],[5].

Le , elle est décorée du grade d'officière de l'ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti.

À l'occasion de 40e anniversaire d’existence de l'International Visual Theatre, en réponse à une question du Parisien, elle constate que la culture sourde est « très fragile », mais qu'il y a un peu de progrès depuis sa création.

Filmographie

Longs métrages

Téléfilms

Théâtre

En tant que comédienne

En tant que metteuse en scène

Publication

Distinctions

Notes et références

  1. « Emmanuelle Laborit (1971-) », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
  2. Sylvie Briet, « Emmanuelle Laborit. La militante des signes », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  3. Nathaniel Herzberg, « Un théâtre parisien en langue des signes, ouvert à tous », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Marie Montegani - École de théâtre du Lucernaire », sur www.ecole-theatre-lucernaire.fr (consulté le ).
  5. (en) Alan Riding, « In Paris, Emmanuelle Laborit builds bridges between the deaf and hearing », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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