Encelade (mythologie)
Dans la mythologie grecque, Encelade ou Encélade (en grec ancien Ἐγκέλαδος / Egkélados) est un des Géants, fils de Gaïa (la Terre), fertilisée par le sang de la castration d'Ouranos (le Ciel)[1]. Avec les autres Géants, Encelade apparut dans une région très particulière, soit Phlégra (en Thrace) soit Pallène.
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Lors de la Gigantomachie, Encelade fut mis hors de combat par la lance de la déesse Athéna. Il fut enterré sur l'île de Sicile, sous le mont Etna. Les éruptions volcaniques de l'Etna passaient pour être la respiration du Géant, de même que les secousses telluriques, provoquées par les mouvements du Géant se retournant sous la montagne (un mythe similaire existe à propos de Typhon et Vulcain). En Grèce, on continue d'appeler un tremblement de terre une « frappe d'Encelade ».
Évocations modernes
Représentations artistiques
À Versailles, la constante iconographie de Louis XIV du triomphe d'Apollon et des divinités olympiennes contre leurs adversaires conçue comme une allégorie en allusion à la victoire de Louis XIV sur la Fronde, incluent le bassin de l'Encelade, dans son propre cabinet de verdure, installé au milieu du bosquet du même nom et entourée d'un treillage. L'ensemble a été récemment restauré, sur le modèle d'une gravure de la fontaine par Antoine Le Pautre (1677). Les auteurs de la statue de bronze doré sont les frères Gaspard et Balthazar Marsy (ou Mercy), de Cambrai, qui ont également sculpté le groupe du bassin de Latone.
Dans la littérature
- William Shakespeare mentionne "Encelade" dans son Titus Andronicus, Acte 4, scène 2, Ligne 96. "I tell you younglings, not Enceladus."[2]
- John Keats mentionne Encelade parmi les Titans dans son poème Hyperion (1818/1819)[3].
- Alexandre Dumas compare Portos à Encelade dans L'homme au masque de fer.
Rick Riodan dans sa série littéraire Héros de l'Olympe
Astronomie
Encelade, satellite naturel de la planète Saturne découvert par William Herschel en 1789, doit son nom au Géant mythologique. Il s'agit du sixième satellite de Saturne par la taille, et du quatorzième par son éloignement.
Références
- Aphrodite provient des mêmes origines, bien qu'aucun mythe ne la mette en relation avec les Géants.
- Folger Shakespeare Library – Titus Andronicus, page 136-137, copyright 2005
- Keats, J., The poems of John Keats, Dodd, Mead and co., (lire en ligne), p. 221
Annexes
Sources
- Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (I, 6, 2).
- Claudien, Gigantomachie (v. 33).
- Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne] (v. 183 et suiv.).
- Virgile, Énéide [détail des éditions] [lire en ligne] (III, 578-582).
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (de + en + la) Sandrart.net
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