Ennemond Eynard

Ennemond Eynard, né le à Lyon et mort le à Lyon, est un médecin lyonnais et membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Pour les articles homonymes, voir Eynard.

Ennemond Eynard
Biographie
Naissance
Décès
(à 87 ans)
Lyon
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction

Biographie

Ennemond Eynard nait le à Lyon dans une famille bourgeoise[1].

Il fait ses études au collège de la Trinité à Lyon, et devient docteur en médecine de l’université de Montpellier. Il continue ses études à Paris où il s’intéresse à la chimie. Il revient à Lyon pour exercer en tant que médecin. Il est agrégé en 1779 du collège des médecins de Lyon[1].

À partir de 1787, il abandonne la médecine pour se consacrer à la physique appliquée. Il participe entre autres aux travaux de Mollet et de Gensoul qui débouchent sur la création d’un briquet pneumatique en 1802[1].

En 1805, Ennemond Eynard est le vice-président de la Société des amis du commerce et des arts. Il est à cette même époque membre de la commission de chimie[1]. En 1807, il est fait membre de la société d’agriculture et des arts utiles de Lyon[2]. En 1814 il en est le vice président.

Il meurt le .

Sociétés savantes et hommages

Le 14 mai 1805, Ennemond Eynard devient membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[2]. Il préside l’Académie en 1813 et est secrétaire adjoint de la classe des sciences en 1814. Ses travaux auprès de l’Académie se concentrent sur son expertise concernant la mécanique des nouveaux procédés, instruments ou machines, par exemple pompes à incendie ou thermomètre métallique[1].

Une rue du quartier de la Presqu'île porte le nom de Rue Eynard[1],[3].

Publications

  • Rapport fait à la Société des amis du Commerce et des Arts de la ville de Lyon, le 9 janvier 1815, sur des expériences de comparaison entre la céruse de Hollande et celle de Clichy, Lyon : Ballanche, 1815.
  • Observations sur la formation d’une Compagnie, pour élever, au moyen de machines à vapeur, l’eau du Rhône, au point le plus culminant de la ville, et de la distribuer dans des fontaines, en nombre suffisant, pour fournir à tous les besoins des habitants de la ville de Lyon et de ses faubourgs, Gazette univers. Lyon, .
  • Avec Régny, Cap, Cochet et Tabareau, Rapport fait à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon dans sa séance du 28 juillet 1828, sur le projet de M. Renaux, pour l’éclairage de la ville de Lyon, au moyen du gaz extrait de la houille, Lyon : Perrin, 1829, 19 p. et Ac.Ms139 f°299.

Notes et références

  1. Dict. Académiciens de Lyon, p. 495-498.
  2. « Ennemond Eynard (1749-1837) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. « Rue Eynard », sur www.ruesdelyon.net (consulté le ).

Bibliographie

  • Dumas. – Dupasquier : Eynard, RLY 105, 1837, p. 382-384. – Potton : Notice sur M. Ennemond Eynard, RLY, 105, 1837, p. 464-477. – E. Honoré, DBF.
  • Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 495-498. 
  • Portail de la médecine
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.