Épipactis des marais

L'épipactis des marais possède une tige verte teinté de pourpre, couverte de poils au niveau des fleurs. Elle atteint une hauteur comprise entre 25 et 60 cm. Les feuilles sont ovales à lancéolées, réunies au bas de la tige, pliées et dirigées vers le haut. Les bractées sont étroites et courtes, les inférieures dépassent les fleurs. Les fleurs sont grandes, assez nombreuses, généralement horizontales à légèrement pendues. Les sépales et les pétales sont de couleur générale pourpre carmin contrastant avec le labelle blanc. Le labelle est formé de deux parties distinctes, bien séparées par un étranglement : l'hypochile en forme de coupe contient peu de nectar, il est blanc veiné de rouge violacé ; l'épichile en forme de gouttière est blanc avec des crêtes jaunes près de l'étranglement. L'ovaire duveteux est attaché à la tige par un long pédicelle.

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  Illustration d'épipactis des marais.
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  Capsules d'épipactis des marais.
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  Épipactis des marais (E. palustris).
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  Épipactis des marais (E. palustris).
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  Fleur d'épipactis des marais.
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  Fleur d'Epipactis palustris var. ochroleuca.
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  Autres fleurs d'Epipactis palustris var. ochroleuca en Estonie.

La floraison a lieu de juin à août.

Les pollinisateurs sont des coléoptères (Rhagonycha fulva), des œdémères (Oedemera nobilis), des diptères (Sphaerophoria scripta, Chloromyia formosa), des hyménoptères - fourmis, abeilles, guêpes, bourdons - (Apis mellifera, Myrmica ruginodis(?)).

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  Pollinisation par Chrysanthia viridissima.
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  Visitée par Polistes dominula.

Le seul hybride connu est celui avec Epipactis atrorubens, c'est E. × pupplingensis K. Bell.

Cette orchidée ne subit pas de détériorations par les sangliers. Cela serait à expliquer par l'absence de lien entre truffes et mycorhizes de cet épipactis. Ses biotopes ne cadrent d'ailleurs pas avec ceux des truffes!^{[réf. nécessaire]}

L'épipactis des marais pousse dans des lieux humides en pleine lumière, dans des sous-bois clairs et humides jusqu'à 1 500 m d'altitude. Bien que rare, il est présent dans de nombreux départements de France métropolitaine, sauf en Corse et dans douze départements situés, sauf la Mayenne, dans la moitié sud, de la région Limousin au département des Bouches-du-Rhône[1].

En Île-de-France, il fleurit de fin juin à début juillet.

L'espèce est en régression à la suite de la destruction de son habitat, en particulier la diminution des zones humides. Elle est classée NT : Quasi menacée[2].

• groupe d’Epipactis atrorubens : 4 sous-espèces.
• groupe d’Epipactis phillanthes : 7 sous-espèces
• groupe d’Epipactis helleborine : 23 sous-espèces
• Epipactis muelleri
• Epipactis microphylla

• François Dusak et Pascal Pernot, Les orchidées sauvages d'Île-de-France (ISBN 2-9510379-4-5)
• Rémy Souche, Les orchidées sauvage de France (ISBN 2-7191-0642-9)
• Les Orchidées de France, Belgique et Luxembourg, 2^e édition, (ISBN 2-914817-11-8)

• Notices d'autorité :

  • Gemeinsame Normdatei
  • Bibliothèque nationale tchèque
• (en) Référence Kew Garden World Checklist : Epipactis palustris
• (en) Référence UICN : espèce Epipactis palustris (L.) Crantz, 1769 (consulté le 20 mai 2015)
• (en) Référence CITES : espèce Epipactis palustris (L.) Crantz, 1769 (+ répartition sur Species+) (consulté le 20 mai 2015)
• (fr+en) Référence ITIS : Epipactis palustris Crantz
• (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Epipactis palustris (L.) Crantz
• (fr) Référence INPN : Epipactis palustris (L.) Crantz, 1769
• Site canope.ac-besancon.fr
• Site FloreAlpes

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