Essuie-glace

Un essuie-glace est un dispositif mécanique essuyant la pluie et les projections sur un pare-brise. Presque tous les véhicules à moteur, parmi lesquels les automobiles, les trains, les bus et cars, certains avions et bateaux, sont équipés d'essuie-glace, cet équipement étant généralement, au regard de la loi, une obligation.

Bras et lame d'essuie-glace classique.

Ils sont le plus souvent actionnés par un levier de commande sur la colonne de direction et parfois pilotés par un capteur de pluie[1].

Un essuie-glace a une durée de vie de 500 000 cycles selon les constructeurs, ce qui correspond à un an d'utilisation (cette durée d'usure prend en compte non seulement ce cycle mais aussi les écarts de température annuels qui fragilisent les balais)[2].

Les essuie-glace à mouvement parallèle sont les plus courants. Afin d'améliorer l'aérodynamisme du véhicule, les essuie-glace sont fixés au véhicule au-dessous de la bordure du capot et sont ainsi à peine visibles à l'arrêt. Les essuie-glace à essuyage opposé sont proposés par certains fabricants, comme sur le modèle VW Sharan.

L'essuie-glace individuel convient aux véhicules plus petits qui ont une surface de pare-brise réduite. Les essuie-glace en parallèle s'utilisent pour les autobus. Les essuie-glace triples sont adaptés aux grandes surfaces de pare-brise des poids lourds par exemple

Histoire

On attribue à l'inventrice Mary Anderson la conception du premier essuie-glace opérationnel en 1903 (année du dépôt du brevet) : actionné manuellement par un levier, il comprend alors un bras oscillant sur lequel est fixé une lame en caoutchouc qui est retirée à la belle saison. L'inventeur William M. Folberth le rend automatique en 1951 par des moteurs électriques qui assurent le va-et-vient des balais d'essuie-glace[réf. nécessaire]. Robert Kearns le dote d'un système de balayage intermittent en 1963.

Lame (ou balai)

Il existe 3 types de lame[3] :

  • traditionnel ou classique à armature articulé, a l'avantage d'ếtre économique. D'abord raclettes en caoutchouc serties sur des porte-raclettes en métal puis raclettes remplacées par des lames profilées de caoutchouc divisées en plusieurs segments et stabilisés avec des supports en métal.
  • « Flat blade » ou flexible, plus efficicace et aérodynamique, mais plus cher. Plus longs, fins et souples grâce aux raclettes qui sont directement intégrées dans le balai avec une baleine, ils épousent mieux le pare-brise
  • hybride des deux précedents, avec une armature économique mais plus aérodynamique.

Les constructeurs ont historiquement vendu tout-en-un la partie en caoutchou et son support. Des pratiques plus vertueuses sont de plus en plus répandues pour ne remplacer que la partie usée.

Géométrie

Notes et références

  1. Auto Glossaire : Essuie-glace
  2. Votre Auto émission RMC du 21 novembre 2010
  3. Nicolas Bel, « Une approche de l’écoconception » (TP EN 1re STI GM), Technologie, no 171, , p. 64-68 (lire en ligne [PDF])

Sources

  • Portail de l’automobile
  • Portail des camions
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