Esther Williams

Esther Jane Williams, née le à Inglewood (Californie) et morte le à Beverly Hills (Californie)[1],[2], est une nageuse de compétition et une actrice américaine[3].

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Esther Williams
Esther Williams en 1950.
Biographie
Naissance
Décès
(à 91 ans)
Los Angeles
Nom de naissance
Esther Jane Williams
Nationalité
Formation
Los Angeles City College
Washington Preparatory High School (en)
Activités
Période d'activité
Père
Louis Stanton Williams (d)
Mère
Bula (d)
Conjoints
Leonard Kovner (d) (de à )
Ben Gage (en) (de à )
Fernando Lamas (de à )
Autres informations
Parti politique
Parti républicain de Californie (en)
Sport
Site web
Distinctions

Elle est devenue célèbre par ses films musicaux comportant des scènes de natation et de plongeon[4],[5].

Biographie

Esther Williams à Los Angeles (Californie) en 1939.

Attirée par la natation dès son plus jeune âge, Esther Williams devient championne des États-Unis du 100 mètres nage libre en 1939. Elle se prépare pour participer aux Jeux olympiques d'été de 1940, qui ont finalement été annulés pour cause de Seconde Guerre mondiale[6],[7].

Elle se rend à Hollywood, engagée par MGM pour des numéros de ballets aquatiques et des comédies musicales. Elle n'échappe à ce registre, qui fit sa gloire, que dans quelques films dramatiques, comme L'enquête de l'inspecteur Graham où elle joue le rôle d'un professeur victime d'une agression.

Nombre de ses films, tels que La Chérie de Jupiter, Le Bal des sirènes ou La Première Sirène, contiennent des scènes de natation minutieusement orchestrées, qui ont parfois demandé beaucoup à l'actrice sur le plan physique. Dans son autobiographie, Esther Williams détaille plusieurs occasions où elle a failli se noyer en tournant des cascades époustouflantes. Elle a rarement fait appel à une doublure. Elle était surnommée « la sirène d'Hollywood »[8].

Ses films ont participé à populariser la natation synchronisée. Dans La Première Sirène, elle incarne d'ailleurs Annette Kellerman, pionnière de la natation synchronisée qui a également eu une carrière au cinéma[9].

En 1961, elle fait ses adieux au cinéma avec le film La Fontaine magique et se consacre à sa vie de famille avec son mari, Edward Bell, à Beverly Hills. Elle prête son nom à une ligne de maillots de bain pour femmes.

Elle possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

Vie privée

Sa vie amoureuse suscite l'intérêt des médias. Esther Williams s'est mariée quatre fois. De 1945 à 1958, elle a été mariée au chanteur et acteur Ben Gage (en), avec qui elle a eu trois enfants. Dans son autobiographie, elle le dépeint comme un parasite alcoolique qui a gaspillé ses revenus. Elle a eu une liaison avec Jeff Chandler. Son troisième mari fut l'acteur Fernando Lamas, père de l'acteur Lorenzo Lamas, qu'elle épouse en 1969 jusqu'à ce qu'il décède en 1982[10]. Elle finira par épouser Edward Bell.

Postérité

Dans le film Sous le figuier, le personnage incarné par Gisèle Casadesus déclare que dans sa jeunesse, elle « nageait comme Esther Williams ».

Dans un épisode de La Petite Vie, le personnage de Jean-Lou se fait appeler Esther Williams alors qu’il porte un casque de bain.

Dans l'épisode 15 de la saison 4 de la série TV "Les Simpson", le personnage de Lisa est "repêchée" nageant nue dans un parc d'attraction sous l'effet d'alcool ingéré malencontreusement. Elle est raccompagnée chez ses parents par les autorités, scandant alors "Je suis Esther Williams !" dans une pose rappelant celle de certains nageurs sur le point de plonger.

Filmographie

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Fictions

Documentaires

Notes et références

  1. « Mort de l'actrice Esther Williams », sur Le Monde, .
  2. Pauline Gallard, « Esther Williams est morte », sur Gala, .
  3. (en) « Esther Williams », sur IMDb.
  4. « L'actrice et nageuse Esther Williams s'éteint à 91 ans », sur Libération, .
  5. « L'actrice et nageuse Esther Williams est décédée », sur Télérama, .
  6. (en) Diana Nyad, « Esther Williams: Irrepressible », sur The Huffington Post, .
  7. (en) Paul Mason, « Heroes of swimming: Esther Williams », sur The Guardian, .
  8. Yannick Vely, « Esther Williams, la disparition de la sirène », sur Paris Match, .
  9. (en) Luke Buckmaster, « The amazing life of Australia's 'million-dollar mermaid' », sur bbc.com, .
  10. (es) Luis Miguel Pérez Adan, « Esther Williams, una sirena dorada en el Mar Menor », sur La Verdad, .

Liens externes

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