Eugène Bourgouin
Marie Joseph Eugène Bourgouin[2] né à Reims le [3] et mort à Paris le est un sculpteur français.
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(à 44 ans) Paris |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 1251, 1 pièce, -)[1] |
Biographie
Eugène Bourgouin participe au chantier de restauration de la cathédrale de Reims. En 1898, il est présenté à l'atelier de Louis-Ernest Barrias où il rencontre de grands maîtres de la peinture et de l'architecture. Il entre à l’École nationale des arts décoratifs à Paris en 1901, puis à l’École des beaux-arts.
Sociétaire de la Société nationale des beaux-arts, il est l’auteur de projets pour travaux d’orfèvrerie, dont la couronne du Sacré-Cœur de Montmartre. Il réalise des statues, des bustes, des objets religieux, des médailles, des objets pour le musée du Luxembourg, de Sèvres ou le palais Galliera.
Il s'occupe de monuments décoratifs comme les monuments aux morts, celui du collège Stanislas de Paris, de la ville de Salins, de Cocumont, de Warmeriville, de Lamarque, à Reims au cimetière du Sud, celui de la Martinique.
Il épouse à Clessy (Saône-et-Loire), en 1923, Françoise de Ponnat, fille du baron Henri de Ponnat et de la baronne, née de Boutechoux de Chavanes Le Roy de Buxières.
Il est membre de la Société rémoise des arts décoratifs.
Il est inhumé dans le canton 3 au cimetière du Nord, à Reims, auprès de son grand-père Jacques Bourgouin, bonnetier rémois.
Hommages
Une rue porte son nom à Reims.
Un timbre personnalisé à son effigie réalisé par Roland Irolla est émis le (premier jour)[4].
Œuvres
- Jeanne d'Arc, épreuves acquises par le musée des arts décoratifs de Paris, les musées de Reims et d’Orléans.
- La Couronne du Sacré-Cœur, 1906, bronze doré , émaux et pierres, pour la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
- Enfant à la Colombe, anciennement à Paris au musée du Luxembourg.
- Désespérance, Paris, musée national d'Art moderne[5],
- Ondine Paris, musée national d'Art moderne[6]
- Monument aux morts de la Verrerie, Reims, cimetière du Sud.
- Monument aux morts de Warmeriville, 1925[7].
- Louis Émile Dérodé, conseiller général de la Marne, Reims, cimetière du Nord.
- La Vierge Immaculée, Reims, chapelle des filles de la Charité.
- Saint Benoît, statue en marbre blanc, Reims, église Saint-Benoît, avec Adrien Sénéchal.
- Monument aux morts en pierre de Lamarque, place de l’Église, 1923.
Notes et références
- « ark:/36937/s005b097448dc91a », sous le nom BOURGOUIN Eugène (consulté le )
- Son nom est fréquemment écorché sous la forme Bourgoin, le u disparaissant, comme sur la base Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées.
- Archives de la Marne, commune de Reims, acte de naissance no 372, année 1880 (consulté le 17 octobre 2014).
- Reims : un événement philatélique en mémoire du sculpteur Eugène Bourgoin.
- Désespérance, Acquisition en 1907. Attribution au Musée National d'Art Moderne, 1916.
- Tête de fillette aux macarons (Ondine)
- « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 à Warmeriville », notice no IA51000501, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 18 mars 2016.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (nl + en) RKDartists
- « Bourgouin Eugène » sur le site de la Réunion des musées nationaux.
- « Eugène Bourgouin » sur cimetiere.du.nord.free.fr.
- Le Monument aux morts de Warmeriville sur cndp.fr.
Image externe | |
Médaille par Eugène Bourgouin Collection BIU Santé - Licence ouverte | |
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