Ewald von Kleist (homme politique)

Ewald Friedrich August Conrad von Kleist (né le à Olbernhau, bureau de Lauterstein (de), royaume de Saxe et mort le à Johannisbad, royaume de Bohême, Autriche-Hongrie) est un propriétaire foncier, administrateur d'arrondissement (de) et membre du Reichstag.

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Ewald von Kleist
Fonctions
Député du Reichstag
Député
Membre du Zollparlament
Biographie
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Conflit
Distinctions

Biographie

Ewald est le fils du comte Wilhelm Bogislav Kleist von Loß et d'Augusta Isidora, née comtesse héréditaire von Loß. Il grandit dans les domaines de ses parents à Olbernhau, Oberlößnitz et Tzschernowitz et étudie à l'école de Schulpforta. Après des études de droit à Berlin, il entre dans la fonction publique, d'abord dans la magistrature, puis dans l'administration[1]. Il travaille pour le gouvernement royal à Coblence pendant deux ans et administre temporairement les arrondissements de Wetzlar et Altenkirchen. De 1860 à 1867, il est administrateur de l'arrondissement de Guben (de). Il démissionne de ce poste en 1867 pour se consacrer entièrement à l'administration de ses biens et à ses tâches parlementaires, puisqu'il est membre du Parti conservateur au parlement prussien depuis 1866[2].

Il siège également au conseil d'arrondissement et représente la province de Basse-Lusace au parlement communal de Lübben, est membre du conseil provincial et président du comité provincial de la province de Brandebourg.

De 1866 à 1867, il est membre de la Chambre des représentants de Prusse, de 1867 à 1871 il est député du Reichstag de la Confédération de l'Allemagne du Nord[3] et de 1871 à 1874 et de 1877 à 1878, il est député du Reichstag pour le groupe conservateur de la 7e circonscription de Francfort (Guben-Lübben)[4].

Ewald est l'héritier des domaines Tzschernowitz, Beesgen et Döbern dans l'arrondissement de Guben, possède également les domaines d'Olbernhauer dans les Monts Métallifères et est copropriétaire de Raddatz[1].

En 1861, il épouse la comtesse Luise von Reventlow, avec qui il a trois filles.

Récompenses

Kleist participe à la guerre contre la France en 1870/71 et reçoit la Croix de fer de 2e classe. Il est également récompensé de l'Ordre d'Albert, de l'Ordre de l'Aigle rouge de 4e classe et ordre de la couronne de 3e classe[5].

Bibliographie
  • Bernd Haunfelder, Klaus Erich Pollmann: Reichstag des Norddeutschen Bundes 1867–1870. Historische Photographien und biographisches Handbuch (= Photodokumente zur Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Band 2). Droste, Düsseldorf 1989, (ISBN 3-7700-5151-3).
  • Bernd Haunfelder: Biographisches Handbuch für das Preußische Abgeordnetenhaus 1849–1867 (= Handbücher zur Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Band 5). Droste, Düsseldorf 1994, (ISBN 3-7700-5181-5).

Liens externes

Références
  1. Gustav Kratz: Die Geschichte des Geschlechts von Kleist. Band II, Nr. 223, S. 168.
  2. siehe Nachruf für ihn in der Kreuzzeitung. Nr. 187, Jahrgang 1877.
  3. Bernd Haunfelder, Klaus Erich Pollmann: Reichstag des Norddeutschen Bundes 1867–1870. Historische Photographien und biographisches Handbuch (= Photodokumente zur Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Band 2). Droste, Düsseldorf 1989, (ISBN 3-7700-5151-3). Kurzbiographie S. 426.
  4. Fritz Specht, Paul Schwabe: Die Reichstagswahlen von 1867 bis 1903. Eine Statistik der Reichstagswahlen nebst den Programmen der Parteien und einem Verzeichnis der gewählten Abgeordneten. 2. Auflage. Verlag Carl Heymann, Berlin 1904, S. 42.
  5. Gustav Kratz: Die Geschichte des Geschlechts von Kleist. Band II, S. 170.
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