Expal

Explosivos Alaveses, SA (Expal) est une industrie espagnole dédiée à la fabrication de munitions et d'explosifs. [2] C'est un fabricant de tous types de projectiles, fusées, boîtiers et bombes. Expal exporte ses produits vers les armées de Turquie et Israël, en plus d'être l'un des fournisseurs des Forces armées espagnoles .

Expal
Création 2004
Forme juridique Société anonyme
Siège social Madrid
Activité Industrie de l'armement
Produits Explosif et munition
Société mère Maxam (en)
Site web www.maxam.net/es/expal
Chiffre d'affaires 59 325 000 000 d’euros ()[1]

Histoire

Expal avait son siège à Nanclares de la Oca (Álava), d'où le nom « Explosivos Alaveses », qui a fermé son usine en avril 2004. En juin 2006 il réapparut, commençant une nouvelle étape, en nommant Francisco Torrente, ancien amiral de la Marine espagnole comme président. Expal appartient à la société Maxam, anciennement connue sous le nom de Spanish Explosives Union (UEE), et constitue la marque sous laquelle opère sa division Défense. [3] Depuis 2010, la société Expal occupe également l'Ancienne usine de poudre de Santa Bárbara, à Javalí Viejo, Murcie.

Produits
  • Systèmes et obus de mortier de 60mm, 81mm et 120mm.
  • Munitions d'artillerie et charges de projection.
  • Fusées grenades, projectiles et bombes d'aviation.
  • Explosifs plastiques et engins de démolition.
  • Participer à la fabrication du missile IRIS-T pour l'Eurofighter Typhoon.
  • Développe les bombes BPG-2000, BR-250, BR-500 de 250 et 500 kilos respectivement et les BRP-250 (freinées) et BRPS- 250 (super freinée), ainsi que toute la famille des bombes série Mark 80 [2]
  • Mortier automoteur EIMOS
  • Lance-roquettes multiple SILAM (Sistema Lanzador de Alta Movilidad[4]), prévu pour l'armée de terre espagnole en remplacement du Teruel (LRM) à l'horizon 2024-2025 avec une capacité de 40 à 150km et en mode missile balistique tactique jusqu'à 300km avec guidage additionnel[5]. Il sera probablement placé sur véhicule porteur Iveco 6x6 ou 8x8[6]. L'unité de l'artillerie mettant en œuvre les lance-roquettes multiples n'en dispose plus depuis 2011[7].

Notes et Références
  1. « https://web.archive.org/web/20101215195016/http://www.avizora.com/atajo/informes/espana_textos/0047_espana_a_las_ordenes_de_los_fabricantes_de_armas.htm »
  2. http://www.centredelas.org/index.php?option=com_content&view=article&id=508%3Ael-viva-la-mort-dexpal-&catid=43%3Aindustria-i-comerc-darmes&Itemid=64&lang=es%7Ctitle=http://www.centredelas.org/index.php?option=com_content&view=article&id=508%3Ael-viva-la-mort-dexpal-&catid=43%3Aindustria-i-comerc-darmes&Itemid=64&lang=es%7Curlarchivo=https://web.archive.org/web/20101222005623/http://www.centredelas.org/index.php?option=com_content%7Cfechaarchivo=22 décembre 2010
  3. Sánchez Junco 2016, p. 178.
  4. https://www.defensa.com/espana/ejercito-tierra-podria-recuperar-cohetes-artilleria-mano-grupo
  5. https://www.infodefensa.com/texto-diario/mostrar/3125965/expal-lidera-proyecto-desarrollar-lanzacohetes-espanol
  6. https://www.elradar.es/cohetes-de-artilleria-de-campana-una-capacidad-irrenunciable/
  7. https://www.diariodeleon.es/articulo/leon/astorga-recibira-nuevo-sistema-lanzacohetes-alta-movilidad/202012240332152072575.html

Bibliographie
  • José Fernando Sánchez Junco, MAXAM, una empresa global, Economistas, 2016, número= 148, (ISSN 0212-4386), editorial Colegio de Economistas de Madrid, Madrid, p. 175-181.
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