Félix Esclangon

Jules Félix Esclangon, né à Manosque le et décédé le , fut professeur en énergétique appliquée à La Sorbonne et directeur de l'Institut polytechnique de Grenoble à partir de 1940, quand il succéda au doyen René Gosse, révoqué par le régime de Vichy. Celui-ci nomma également Félix Esclangon au conseil municipal de Grenoble en août 1942.

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Félix Esclangon
Plaque à l'effigie de Félix Esclangon (médaillon sculpté par Carlo Sarrabezolles), Pavillon Félix Esclangon, Cité universitaire du Rabot, Grenoble (Isère).
Naissance
Manosque
Décès
Nationalité française
Pays de résidence France
Diplôme
Profession
Professeur à La Sorbonne
Activité principale
Chaire en énergétique appliquée
Autres activités
Distinctions
Famille
Ernest Esclangon, son oncle
Pierre Pansu et Robert Pansu, ses petits-fils

Il exerça cette fonction de directeur jusqu'à son départ pour Paris en 1951, et il est alors remplacé par le professeur Louis Néel.

Il meurt électrocuté en 1956 au cours d'une manipulation lors d'une conférence sur les rayons X pour ses étudiants, dans l'amphithéâtre de physique du local de la faculté des sciences, no 12 rue Cuvier[1].

En hommage, un lycée de Manosque, un groupe scolaire de Digne, le pont Esclangon, un bâtiment du campus de Jussieu, une rue de Grenoble desservant le polygone scientifique, une rue de Chambéry et plusieurs voies dans différentes communes portent son nom.

Il est le neveu de l'astronome Ernest Esclangon, inventeur de l'horloge parlante, et le grand-père du mathématicien Pierre Pansu et du physico-chimiste Robert Pansu.

Notes et références

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