Fabrique Giscard

La fabrique est créée en 1855 par le fondateur de la fabrique, Jean-Baptiste Giscard[1]. À l'apogée de l'entreprise, celle-ci fait travailler une cinquantaine d'ouvriers et ouvrières[1]. La fabrique alimente aussi bien le mobilier des édifices religieux de la région[1] que les hôtels particuliers ou les maisons « Toulousaines »[2].

Les façades sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1975 et la fabrique en entier est inscrite dans son ensemble le 13 mars 1998[2]^,[3].

En 2005, la mairie de Toulouse reçoit la fabrique du legs de Joseph Giscard, arrière-petit-fils de Jean-Baptiste[4]. En 2012, à la suite des journées du patrimoine est fondée l’Association Manufacture Giscard visant à faire connaître le patrimoine de la fabrique[5]. Fin 2013, le musée Paul-Dupuy organise une exposition temporaire autour de la maison Giscard[6].

La façade est entièrement décorée de terre cuite, une manière pour la fabrique d'exposer son savoir-faire[1]. La décoration comprend notamment trois singes aux angles, sans doute une référence au terme d'argot « singe » désignant le patron ou chef d'atelier peu disposé à payer ses ouvriers[2], une frise d'antéfixes et deux clefs d'arcs au-dessus des fenêtres reprenant de nombreux symboles reliés au travail de la sculpture.

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  Sculpture de singe
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  Sculpture du singe capitaliste XIX^e siècle
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  Fronton côté cour, deux anges tenant un blason avec un "G"
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  Blason avec marteau et ciseaux
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  Blason avec compas et règle
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  Blason avec main ailée
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  Blason avec tonneaux et bateau