Famille Dionis du Séjour
La famille Dionis du Séjour est une famille de la noblesse française subsistante.
Famille Dionis du Séjour | |
Période | XVIe siècle au XXIe siècle |
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Pays ou province d’origine | Paris |
Charges | Conseiller au parlement de Paris Conseiller en la Cour des aides Échevin de Paris Trésorier général et payeur Secrétaire du roi Député Juge |
Elle est originaire de Paris. Elle fut anoblie en 1698 puis au cours du XVIIIe siècle.
Elle compte parmi ses membres des médecins sous l'Ancien Régime, un astronome et mathématicien, un député de la noblesse de Paris en 1789 et un autre au XXIe siècle, etc.
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que la famille Dionis du Séjour appartient à la noblesse de robe parisienne[1].
Cette famille a accédé à la noblesse par l'échevinage de Paris en 1698 et l'office de secrétaire du roi (1719-1738).
Par décret du une branche de cette famille a été autorisée à ajouter à son patronyme le nom de du Séjour[1].
Généalogie simplifiée
- François Dionis, vivant au XVIe siècle, eut deux fils Pierre et François
- Pierre Dionis, maître menuisier ordinaire des bâtiments du roi dans la première moitié du XVIIe siècle, il épouse Anne Boudin, ils ont trois enfants :
- Pierre Dionis, chirurgien, nommé en 1672 professeur d'anatomie et de chirurgie au Jardin des plantes, il est le premier à faire en public dans cet établissement des dissections anatomiques et des opérations chirurgicales, médecin de la reine puis des enfants de France, il épouse Marie-Madeleine Duval, parmi leurs fils. Il acquiert en 1699 le domaine du Séjour du Roi à Charenton et ajoute à son patronyme la particule du Séjour transmise à ses descendants[2] :
- François Dionis, chirurgien de la duchesse de Bourgogne, il épouse en 1706 Marguerite Crevon, fille d'un marchand de Paris, parmi leurs enfants :
- François Dionis
- Charles Dionis, docteur en médecine, auteur d'une Dissertation sur le Ténia, il meurt en 1776, il a pour enfant :
- Une fille qui épouse M. Caminade de Castres, maître des requêtes du comte d'Artois
- François Dionis, chirurgien de la duchesse de Bourgogne, il épouse en 1706 Marguerite Crevon, fille d'un marchand de Paris, parmi leurs enfants :
- Anne Dionis, elle épouse Pierre Perrier, marchand drapier
- Marie Dionis, elle épouse Christophe Desneux, procureur en la Chambre des comptes, puis Jean Serouge, architecte
- Pierre Dionis, chirurgien, nommé en 1672 professeur d'anatomie et de chirurgie au Jardin des plantes, il est le premier à faire en public dans cet établissement des dissections anatomiques et des opérations chirurgicales, médecin de la reine puis des enfants de France, il épouse Marie-Madeleine Duval, parmi leurs fils. Il acquiert en 1699 le domaine du Séjour du Roi à Charenton et ajoute à son patronyme la particule du Séjour transmise à ses descendants[2] :
- François Dionis, marchand de soie et bourgeois de Paris, il épouse Marie Laleu, ils ont, entre autres enfants :
- François-Jean Dionis (1664-1738), notaire au Châtelet, il est anobli d'abord par l'échevinage de Paris (1698) puis par l'office de secrétaire du roi en la grande chancellerie (1719-1738), il a trois fils dont :
- François-Marie Dionis (1693-1747), trésorier général et payeur des rentes de l'hôtel de ville de Paris, succède en 1739 à son père dans son office de secrétaire du roi, il avait épousé en 1728 Louise Moriau, ils ont, entre autres enfants :
- François-Louis Dionis du Séjour (1731-1795), il a, entre autres enfants :
- Antoine-Jean-Baptiste Dionis des Carrières (1767-?), descendance Dionis des Carrières. La particule des Carrières est due à l'autre dénomination du Séjour du Roi, propriété de la famille, Séjour des Carrières, ce domaine comprenant d'anciennes carrières[3].
- Alexandre-François Dionis du Séjour (1768-?), juge au tribunal de la Seine, d'où Alexandre-Pierre Dionis, né à Paris le 13 messidor an IV, juge de paix, demande en 1860 et obtient par décret du une branche de cette famille a été autorisée à ajouter à son patronyme le nom de du Séjour, d'où descendance Dionis du Séjour (...) Jean Dionis du Séjour (1956-), homme politique
- François-Louis Dionis du Séjour (1731-1795), il a, entre autres enfants :
- Louis-Achille Dionis du Séjour (1702-?), conseiller en la Cour des aides, auteur de Histoire de la Cour des aides depuis le règne de Philippe-le-Bel, il a pour enfant :
- Achille Pierre Dionis du Séjour (1734-1794), conseiller au parlement de Paris en 1754, membre de l'Académie des sciences en 1765, député de la noblesse de Paris aux États généraux de 1789, mort sans postérité en 1794 ; il « fut un astronome de grande valeur »[1]
- Auguste-Pierre Dionis des Carrières, secrétaire du roi en la grande chancellerie, il meurt en 1759, il a une fille
- François-Marie Dionis (1693-1747), trésorier général et payeur des rentes de l'hôtel de ville de Paris, succède en 1739 à son père dans son office de secrétaire du roi, il avait épousé en 1728 Louise Moriau, ils ont, entre autres enfants :
- François-Jean Dionis (1664-1738), notaire au Châtelet, il est anobli d'abord par l'échevinage de Paris (1698) puis par l'office de secrétaire du roi en la grande chancellerie (1719-1738), il a trois fils dont :
- Pierre Dionis, maître menuisier ordinaire des bâtiments du roi dans la première moitié du XVIIe siècle, il épouse Anne Boudin, ils ont trois enfants :
- Pierre Dionis
- Achille Pierre Dionis du Séjour
- Jean Dionis du Séjour
Personnalités
- Pierre Dionis (1643-1718), chirurgien et anatomiste, "un des plus célèbres chirurgiens de son temps"[1]
- Achille Pierre Dionis du Séjour (1734-1794), astronome et mathématicien, député de la noblesse de Paris aux États généraux de 1789
- Jean Dionis du Séjour (1956-), maire d'Agen depuis 2008, député (2002-2012), conseiller régional (depuis 2016)
Alliances
Les principales alliances de la famille Dionis du Séjour sont[1] : Boudin, Duval, Crevon (1706), Desneux, Serouge, Laleu, Moriau (1728), Héron, de Vérigny, du Cos de La Hitte (1759), Chuppin, Caminade de Castres (1773), Pavet de Courteille (1871), Taffin de Tilques (XXe siècle), etc.
Armes
Plusieurs membres de la famille Dionis eurent leur blason enregistré dans l'armorial général de 1696 registres de Paris et de Versailles.
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 14, pages 100 à 101.
- Paul Hartmann, Conflans près Paris, Paris, Société d’histoire de Paris, (lire en ligne), p. 129
- Paul Hartmann, Conflans près Paris, Paris, Société d’histoire de Paris, (lire en ligne), p. 44
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 14, pages 100 à 101 Dionis des Carrières et du Séjour
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française
- BNF, Dossiers bleus
- Albert Révérend, Annuaire de la noblesse, 1910
- Bottin mondain
Article connexe
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