Famille missionnaire Donum Dei

La Famille missionnaire Donum Dei est une famille spirituelle internationale catholique, membre du Tiers-Ordre séculier du Carmel.

Historique

La Famille des Travailleuses missionnaires de l'Immaculée[1] est fondée le 11 février 1950 par le prêtre Marcel Roussel-Galle[réf. nécessaire]

Plus tard[Quand ?], elle change de nom et devient la Famille missionnaire Donum Dei[réf. nécessaire].

Les Travailleuses missionnaires de l'Immaculée accueillaient uniquement des jeunes filles. Elle fonde une grande partie de sa spiritualité sur la vie de sainte Thérèse de Lisieux[réf. nécessaire]. Les Travailleuses missionnaires de l'Immaculée sont présentes dans de nombreux pays (Italie, République Tchèque, Burkina Faso, Kenya, Inde, Philippines, Vietnam, Argentine, Brésil, Bolivie, Pérou, Mexique, Nouvelle Calédonie, Vanuatu, Wallis et Futuna, Polynésie)[2] grâce aux restaurants qu'elles tiennent, appelés Restaurant L'Eau Vive[1].

Elles ont fondé, au Burkina Faso et en Inde notamment, des orphelinats[3].

En 1987, la communauté est rattaché au Tiers-Ordre carmélite de la branche des Grands Carmes. Elle est reconnue comme association internationale laïque[1][source insuffisante].

Dérives sectaires

En 2014, l'AVREF met en garde contre les dérives sectaires de ce groupe.

Une cinquantaine de Travailleuses missionnaires a quitté l'organisation ces dernières années. Le livre noir des Travailleuses missionnaires est disponible sur le site de l'AVREF[4].

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires a noté un recrutement de très jeunes femmes en Afrique (Burkina Faso et Cameroun), en Asie (Vietnam et Philippines) ou encore en Amérique du sud au Pérou. Après avoir interrogé six anciennes Travailleuses missionnaires, la Mission interministérielle constate des pratiques qui relèvent de la déstabilisation mentale : « la diabolisation du monde extérieur, les ruptures avec l'environnement d'origine, l'absence de soins et les atteintes à l'intégrité physique »[5].

Condamnation judiciaire

En novembre 2017, la Famille missionnaire Donum Dei est mise en examen notamment pour « exploitation d’une personne réduite en esclavage », toutes les plaintes étant regroupées[6].

Le mardi 5 juillet 2022 a lieu le procès de la famille missionnaire Donum Dei devant le tribunal correctionnel d'Epinal, pour juger de la réalité des faits de « travail dissimulé et d'emploi d'étrangers non munis d'une autorisation de travail salarié ». Seuls les faits touchant au droit du travail figuraient au dossier, les accusations d'atteintes aux personnes (abus de faiblesse, esclavage moderne) n'en faisant plus partie tout comme les plaintes de la Miviludes pour des raisons de prescription[6].

La Famille missionnaire Donum Dei est condamnée pour « travail dissimulé et emploi d’étrangers non munis d’une autorisation de travail salarié ». L’État lui confisque 940 000 euros avec « exécution provisoire ». Cette somme correspond aux rémunérations et de cotisations sociales non payées par la FMDD. Par ailleurs, elle doit régler une amende de 200 000 euros[7],[8].

Organisation

Le Conseil général

La Famille missionnaire Donum Dei est dirigée par un Conseil général, dont la responsable générale est Agnès Brethome[6].

Le Siège du Conseil de la Famille missionnaire Donum Dei est situé à Rome[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. « Le malaise des anciennes Travailleuses missionnaires de « L’Eau vive » | La-Croix.com - Actualité », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. « Les Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée - Missions », sur www.fmdonumdei.org (consulté le )
  3. « CAED Sainte Thérèse de Loumbila – Le Centre d’Accueil des Enfants en Détresse (CAED) Sainte Thérèse de Loumbila » (consulté le )
  4. « Le Livre Noir des Travailleuses et Travailleurs Missionnaires de l’Immaculée » [PDF], sur avref.fr, (consulté le ).
  5. « « Exploitation » ou libre « offrande » ? Les Travailleuses missionnaires sous surveillance », sur Le Point, (consulté le )
  6. « Les Travailleuses missionnaires devant la justice pour travail dissimulé », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  7. « Marseille. Sous la Bonne mère, les travailleuses sans-papiers étaient réduites en esclavage », sur Actu Marseille, (consulté le )
  8. « Elle exploitait des jeunes filles venues d’Afrique ou d’Asie : une congrégation catholique condamnée pour «travail dissimulé» », sur Le Parisien, (consulté le )

À voir

Article connexe

Liens externes

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