Federico de Onís

Federico de Onís Sánchez, né à Salamanque (Espagne) le et mort à San Juan (Porto Rico) le , est un écrivain et critique littéraire espagnol de la génération de 14, qui a enseigné en Espagne, aux États-Unis, au Mexique et à Porto-Rico. Il est l'auteur d'une Anthologie de la poésie espagnole et hispano-américaine (1882-1932), œuvre saluée en France par Jean Sarrailh, dans laquelle il identifie trois courants, le « modernisme », le « post-modernisme » et l'« ultra-modernisme » [1].

Federico de Onís
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
San Juan
Nom de naissance
Federico de Onís Sánchez
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Cuerpo Facultativo de Archiveros, Bibliotecarios y Arqueólogos (d)
Dir. de thèse

Biographie

Docteur en lettres de l'Université de Barcelone, il enseigna d'abord la littérature espagnole à l'Université d'Oviedo puis de Salamanque. Il collabore alors au Centre d'études historiques créé en 1910. À partir de 1916, il obtient un poste de professeur en littérature espagnole à l'université Columbia, à New York, qu'il conserve jusqu'à sa mort. Membre de la Hispanic Society of America, il joue alors un rôle de relai culturel central, et reçoit aux États-Unis Federico García Lorca et Gabriela Mistral. Il enseigne aussi au Mexique et à Porto Rico, où il dirige le Département d'études hispaniques.

Il écrit dans la Revista de Filología Española de Madrid, la Romanic Review de New York, dans les journaux España et El Sol (Madrid), The New York Times, The Evening Post, North American Review, ainsi qu’Hispania et Nosotros, revues de Buenos Aires. Il dirige par ailleurs la Revista de Estudios Hispánicos de Porto Rico entre 1928 et 1929 et la Revista Hispánica Moderna, fondée en 1934.

Il publie différentes éditions critiques chez la maison d'édition Espasa-Calpe, dont la Vida de Diego de Torres Villarroel (1912), les Nombres de Cristo de Fray Luis de León (trois vols., 1914, 1917 et 1922), El ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha de Miguel de Cervantes; ainsi qu'un volume de Fueros leoneses (1916), en collaboration avec Américo Castro.

Parmi son œuvre critique, on peut citer Sobre la transmisión de la obra literaria de Fray Luis de León (1915), El español en los Estados Unidos, (Salamanca, 1920), Jacinto Benavente (Nueva York, 1923), El Martín Fierro y la poesía tradicional (Madrid, 1924), Ensayos sobre el sentido de la cultura española (1932), Evaristo Ribera Chevremont: Antología Poética, 1924-1950 (Universidad de Puerto Rico, 1957- republiée dans Evaristo Ribera Chevremont: Obra Poética Vol I & II, 1980).

Il se suicide à San Juan (Porto Rico) le [réf. nécessaire].

Anthologie de la poésie espagnole et hispano-américaine (1882-1932)

Dans cette anthologie publiée en 1934, et comportant plus de 1 200 pages, Federico de Onís établit une périodisation des courants poétiques, en distinguant [1] :

Notes et références

  1. Jean Sarrailh, « Federico de Onís , Antología de la poesía española e hispanoamericana (1882-1932) », Bulletin hispanique, 1935, vol. 37, n° 4, pp. 525-527.

Annexes

Bibliographie

  • (es) Octavio Ruiz-Manjón Cabeza, Entre España y América : Federico de Onís (1885-1966), Salamanca, Universidad de Salamanca, coll. « Estudios Históricos & Geográficos » (no 175), , 277 p. (ISBN 978-84-1311-207-7, OCLC 1141040174).

Articles connexes

Liens externes

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