Fenêtre atmosphérique

La fenêtre atmosphérique est une partie du spectre électromagnétique pour laquelle l'absorption par l'atmosphère terrestre est minimale. Dans le domaine optique, outre la fenêtre du visible, les deux fenêtres principales se situent dans l'infrarouge, entre 3 et 5 µm et 8 et 14 µm environ.

Opacité électromagnétique de l'atmosphère : par exemple, dans le domaine radio, une fenêtre radio autorise le passage de la raie (UHF) à 21 centimètres[1]. Une autre mesure est l'altitude de demi-absorption[2].

Spectre de transmission de l'atmosphère. Dans le visible, les pertes résultent principalement de la diffusion Rayleigh, alors que dans l'infrarouge, elles proviennent de l'absorption.

Fenêtre infrarouge

Transmission de l'atmosphère dans l'infrarouge, jusqu'à 15 µm, ainsi que les principales molécules responsables de l'absorption de la lumière.

La fenêtre infrarouge est une propriété de l'atmosphère terrestre qui laisse passer une partie de la radiation infrarouge au travers l'atmosphère sans absorption et réémission intermédiaires, donc en ne chauffant pas l'atmosphère[3]^,[4]^,[5]^,[6]^,[7].

Voir aussi

fenêtre radio
fenêtre optique
fenêtre astronomique

Liens externes

IR Atmospheric Window

Notes et références

Les ondes radio dont la longueur d'onde est comprise entre environ 1 cm et 11 m ne sont pas absorbées par l'atmosphère terrestre.
« Atmospheric Windows », University of Tennessee.
(en) Garth W Paltridge et C Martin R Platt, Radiative processes in meteorology and climatology, Amsterdam New York, Elsevier Scientific Pub. Co, coll. « Developments in atmospheric science » (n^o 5), 1976, 318 p. (ISBN 978-0-444-41444-1), p. 139-140, 144-147, 161-164.
(en) Richard M. Goody et Y.L. Yung, Atmospheric radiation : theoretical basis, New York, Oxford University Press, 1989, 2^e éd., 519 p. (ISBN 978-0-19-505134-6 et 978-0-195-10291-8, OCLC 246673011), p. 201-204.
(en) K.N. Liou, An introduction to atmospheric radiation, Amsterdam Boston, Academic Press, coll. « International geophysics » (n^o 84), 2002, 2^e éd., 583 p. (ISBN 978-0-08-049167-7, OCLC 156781712, lire en ligne), p. 119.
(en) Roland B Stull et C Donald Ahrens, Meteorology for scientists and engineers, Pacific Grove, CA, Brooks/Cole, 2000, 502 p. (ISBN 978-0-534-37214-9, OCLC 44057834), p. 402.
(en) John T. Houghton, The physics of atmospheres, Cambridge, U.K. New York, Cambridge University Press, 2002, 3^e éd., 320 p. (ISBN 978-0-521-80456-1 et 978-0-521-01122-8, OCLC 48362902), p. 50, 208.

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[1] Les ondes radio dont la longueur d'onde est comprise entre environ 1 cm et 11 m ne sont pas absorbées par l'atmosphère terrestre.

[2] « Atmospheric Windows », University of Tennessee.

[P&P_1976-3] (en) Garth W Paltridge et C Martin R Platt, Radiative processes in meteorology and climatology, Amsterdam New York, Elsevier Scientific Pub. Co, coll. « Developments in atmospheric science » (n^o 5), 1976, 318 p. (ISBN 978-0-444-41444-1), p. 139-140, 144-147, 161-164.

[G&Y_1989-4] (en) Richard M. Goody et Y.L. Yung, Atmospheric radiation : theoretical basis, New York, Oxford University Press, 1989, 2^e éd., 519 p. (ISBN 978-0-19-505134-6 et 978-0-195-10291-8, OCLC 246673011), p. 201-204.

[Liou_2002-5] (en) K.N. Liou, An introduction to atmospheric radiation, Amsterdam Boston, Academic Press, coll. « International geophysics » (n^o 84), 2002, 2^e éd., 583 p. (ISBN 978-0-08-049167-7, OCLC 156781712, lire en ligne), p. 119.

[Stull_2000-6] (en) Roland B Stull et C Donald Ahrens, Meteorology for scientists and engineers, Pacific Grove, CA, Brooks/Cole, 2000, 502 p. (ISBN 978-0-534-37214-9, OCLC 44057834), p. 402.

[Houghton_2002-7] (en) John T. Houghton, The physics of atmospheres, Cambridge, U.K. New York, Cambridge University Press, 2002, 3^e éd., 320 p. (ISBN 978-0-521-80456-1 et 978-0-521-01122-8, OCLC 48362902), p. 50, 208.