Ferdinand von Tiesenhausen
Le comte Berend Gregor Ferdinand von Tiesenhausen (en russe Fiodor Ivanovitch Tiensenhausen), né le à Reval (aujourd'hui Tallinn, en Estonie) et mort le à Austerlitz, est un militaire germano-balte sujet de l'empire russe.
Pour les autres membres de la famille, voir Tiesenhausen.
Naissance | |
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Décès |
(à 23 ans) Austerlitz |
Sépulture | |
Activité | |
Père |
Hans Heinrich von Tiesenhausen (d) |
Mère |
Ekaterina Ivanovna Stackelberg (d) |
Fratrie |
Paul von Tiesenhausen (d) |
Conjoint |
Elizaveta Khitrovo (d) (depuis ) |
Enfants |
Arme | |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions |
Biographie
Le comte Ferdinand von Tiesenhausen descend d'une famille ancienne de la noblesse germano-balte venue en Livonie avec les chevaliers teutoniques au XIIIe siècle. C'est le fils du comte Hans Heinrich von Tiesenhausen (1741-1815), propriétaire de nombreux domaines, et de son épouse née Catherine von Stackelberg (1753-1826). Il épouse la princesse Élisabeth (Elisaveta) Golenichtcheva-Koutouzova, fille du maréchal prince Koutouzov[1],[2], de qui il a deux filles :
- Catherine (Katarina) (1803-1888), demoiselle d'honneur à la Cour impériale ;
- Dorothée (Daria) (1804-1863), future épouse du comte de Ficquelmont.
Tiesenhausen choisit la carrière des armes. Il combat à Austerlitz sous les ordres de son beau-père et devient aide de camp de l'empereur Alexandre Ier. Il est mortellement blessé avec un drapeau à la main. Napoléon s'approchant de lui, encore vivant, déclara : « quelle belle mort ! ». Léon Tolstoï s'inspira de Ferdinand pour le personnage d'André Bolkonski dans son roman Guerre et paix. Le comte est amené à Straßendorf à l'auberge de la famille Malik, où l'on tente vainement de le soigner. Il est enterré dans leur jardin, puis exhumé et enterré en 1806 à Reval (auj. Tallinn). Un obélisque de marbre est érigé à sa mémoire dans la cathédrale luthérienne Notre-Dame de Reval.
Voir aussi
Références
- la princesse Golenichtcheva-Koutousova fut l'une des plus brillantes figures de la société russe de son époque. Brillante et mondaine, elle tint un des salons les plus réputés de Saint-Pétersbourg et fut toujours très proche de la famille impériale
- après le décès du comte Ferdinand, la princesse Elisabeth Golenichtcheva-Koutouzova épousa en secondes noces le comte Nicolas Khitrovo, ambassadeur de Russie à Naples
Bibliographie
- (de) Tatiana de Metternich, Die Stroganoffs. Ein ungekrönte Dynastie, Munich, Kraus
- (de) Alfons Clary-Aldringen, Geschichten eines alten Österreichers, Francfort-sur-le-Main, Ullstein, 1977
Source
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Ferdinand von Tiesenhausen » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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