Feu métallique du môle

Le feu métallique du môle est un phare du XIXe siècle situé à Port-Vendres, dans les Pyrénées-Orientales. Il tient son nom de son emplacement à l'extrémité de la jetée (le môle) du port de Port-Vendres.

Feu métallique du môle
Le feu métallique du môle dans la tempête.
Localisation
Coordonnées
42° 31′ 22″ N, 3° 07′ 03″ E
Adresse
Extrémité du môle du port
Port-Vendres
 France
Histoire
Construction
1885 (phare actuel)
Automatisation
oui
Patrimonialité
Gardienné
non
Visiteurs
non
Équipement
Portée
8 milles marins (15 km)
Localisation sur la carte des Pyrénées-Orientales
Localisation sur la carte de France

Historique

Le feu métallique du môle est construit en 1885[1]. Il subit sa première tempête importante dès l'hiver 1887-1888 au cours duquel des éléments en pierre du parapet sont détruits et projetés par les vagues à une hauteur de 18 mètres, jusque sur la plateforme de la lanterne. Il résiste depuis, à l'exception de l'escalier en colimaçon, dégradé, qui a été supprimé et de fait rendu inutile depuis l'automatisation de la lanterne[2].

Il est inscrit à la liste des monuments historiques par arrêté du . Il est actuellement la propriété de l'État[1].

Description

Le feu métallique est construit au bout d'une jetée assurant une élévation de quatre mètres au-dessus du niveau de la mer. On y a encastré six tubes de 14,5 mètres de long à une profondeur de deux mètres. Au-dessus est fixée une plate forme octogonale contenant l'abri pour le gardien, à une hauteur de 16 mètres et, deux mètres au-dessus, la lanterne du phare proprement dite, à une hauteur totale de 18 mètres. Au milieu de la structure, un pylône central servait de support à un escalier en colimaçon, à la fois basculable par les contre-marches pour s'en servir comme une échelle et orientable pour réduire la résistance aux vagues[2].

La plateforme elle-même est constituée de parois métalliques, tandis que le sol et le plafond de la chambre de veille sont en bois[1].

La lanterne du feu métallique du môle à une portée de 8 milles marins (15 km)[3]. L'ouvrage optique initial est remplacé dès 1906 par un appareil Luchaire[1].

Plan de coupe (1889)

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • Contre vents et marées, dans Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Notice no PA66000035, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275)
  3. Site officiel, section Circuits découverte du patrimoine
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