Fietta Jarque
Fietta Jarque Krebs, (Lima, Pérou) est une journaliste, écrivaine et critique d'art péruvienne résidant en Espagne depuis 1984. Elle a développé sa carrière professionnelle dans le quotidien El País comme rédactrice et critique d'art dans la section de Culture[1]. Elle a été commissaire de diverses expositions et a contribué à la diffusion et reconnaissance de l'art péruvien en Espagne[2].
Biographie
Fietta Jarque rédactrice et critique d'art dans la section de Culture du quotidien espagnol El País, a eu à sa charge les pages d'art du supplément Babelia pendant plus d'une décennie. Sur le site internet de ce journal, il y a une liste complète de tous les articles écrits par Jarque[3].
Livres
En 1998, elle publie son premier roman Yo me perdono (Je me pardonne) aux éditions Alfaguara. Un roman autour de la magie de la construction de l'église de Andahuaylillas (Cusco) au XVIIe siècle. Dans le roman, Jarque tente de démêler le choc des cultures et des coutumes qui ont coexisté au Pérou[4].
Elle est l'auteur du livre Cómo piensan los artistas (Comment pensent les artistes), qui réunit 50 entretiens avec des artistes contemporains internationaux, publié aux éditions FCE en 2015.
En 2016, elle collabore à la rédaction de La vida sin dueño (la vie sans propriétaire), mémoires du peintre Fernando de Szyszlo (éditions Alfaguara)[5].
Commissariat d'expositions
Depuis 2012 elle a organisé plusieurs expositions au Musée d'Art Contemporain de Lima (MAC Lima) dont, entre autres, l'exposition Baldomero Pestana, Portraits Péruviens au MAC Lima.
En 2019, le Pérou était le pays invité de la foire d'art contemporain de Madrid ARCO. Pour cet événement international, Jarque organise à la demande du Ministère de la Culture du Pérou un programme d’expositions parallèles sur l’art au Pérou couvrant une longue période de l'histoire puisqu’elle commence il y a deux mille ans et se termine avec l’art contemporain d’aujourd’hui. Dans cette grande rétrospective, elle montre comment les artistes péruviens actuels font référence à leur histoire et à leurs particularités sociales concernant l'art, dans certains cas à leur passé millénaire. Dans un entretien pour ABC Cultural, le supplément hebdomadaire dédié à la culture du quotidien espagnol ABC, elle rend compte de la nécessité de diffuser l’art péruvien sur la plate-forme internationale créée autour de ARCO[6],[7].
Maison d’édition numérique
Jarque, afin de diffuser la culture péruvienne, crée une maison d’édition pour promouvoir les auteurs péruviens, tant classiques que contemporains, moyennant la création d'une librairie généraliste spécialisée dans les auteurs et les livres péruviens. Après avoir travaillé plus de trente ans comme rédactrice dans les pages culturelles d'El País et du supplément Babelia, elle décide d'apporter son expérience et de créer au Pérou, en 2012, la maison d’édition numérique, PLibros, complétée par la librairie de livres électroniques, Kiputeca. Cette maison d’édition a pour mission d’éditer en numérique des auteurs péruviens tant classiques que déjà reconnus qui n’ont pas eu une distribution et une diffusion suffisantes.[8]
Références
- « El arte "impuro" latinoamericano por Fietta Jarque - Resonancias Literarias -- Revista latino americana, revue litteraire latino-americaine » [archive du ], www.resonancias.org (consulté le )
- (es) « Fietta Jarque archivos », Revista de Arte - Logopress (consulté le )
- (es) Ediciones EL PAÍS, « Artículos escritos por Fietta Jarque », EL PAÍS (consulté le )
- (es) « Revista de Libros: «FIETTA JARQUE. YO ME PERDONO» de José María Merino », www.revistadelibros.com (consulté le )
- (es) ARTEINFORMADO, « Fietta Jarque. Crítico/Periodista, Comisario », ARTEINFORMADO, (consulté le )
- (es) « Fietta Jarque: «El programa paralelo de Perú es un relato de más de 2000 años” », Arsmagazine (consulté le )
- (es) « Fietta Jarque: «Como periodista, quiero contar a todos el arte de Perú» », abc, (consulté le )
- « Fietta Jarque - dphuesca.es », www.dphuesca.es (consulté le )
Liens externes
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