Finalborgo

Les premières installations remontent aux Ligures. Le village, face au fleuve Pora, prend sous les Romains le nom de Burgum Finarii (« le bourg aux frontières » entre l'Italie et la Gaule) puis le nom actuel. On sait peu de la période du haut Moyen Âge, même si en 967 le nom de Final apparaît dans le document par lequel l'empereur Otton constitue la base du comté de Montferrat.

En 1142, le marquis Enrico du Carretto (dit le Guercio) obtient le marquisat de Savone. Sa famille gouverne jusqu'en 1598 et en construit l'actuel bourg. Le pays passe ensuite sous la domination espagnole jusqu'à 1713. Finalborgo devient un point de passage important pour rejoindre les terres milanaises.

À la mort de Charles II d'Espagne, le marquisat de Savone est cédé aux Génois, et Finalborgo perd son importance. Il reste sous le contrôle de Gênes jusqu'en 1795 lorsque la République ligure est conquise par Napoléon I^er et, après la Restauration, il passe finalement au royaume de Sardaigne.

Dans la collégiale dédiée à San Biagio figurent :

• la chaire baroque de marbre blanc du sculpteur Pasquale Bocciardo illustrée par le char de feu de l'Apocalypse et ses animaux ailés de la Visione di Ezechiele (1765),
• Les douze retables des chapelles latérales...

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  Arc commémoratif à Charles-Emmanuel sur la Piazza Garibaldi.
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  Palais sur la Piazza Garibaldi.
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  La Porta Testa ouvrant sur la Via Nicotera.
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  Intérieur de l'église San Biagio.
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  Façade de l'église San Biagio.
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  L'ex-couvent Santa Caterina.
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  Cadran solaire Piazza Garibaldi.

Une verrerie y fut fondée en 1781, qui fonctionna quelques années jusqu'en 1786, et où vinrent travailler une dizaine de verriers français.