Fleur de Lotus (film, 1922)
Fleur de Lotus (titre original : The Toll of the Sea) est un film dramatique américain réalisé par Chester M. Franklin, sorti en 1922.
Titre original | The Toll of the Sea |
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Réalisation | Chester M. Franklin |
Scénario | Frances Marion |
Acteurs principaux | |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Film dramatique |
Durée | 54 minutes |
Sortie | 1922 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Fleur de Lotus, une jeune chinoise, découvre le corps d'un homme inconscient qui dérive dans le cours du fleuve. Elle lui porte secours. Il s'agit d'un américain, Allen Carver, qui visite la Chine. Attirée vers lui, elle devient sa maîtresse et Carver lui promet de l'emmener dans son pays. Mais les amis de ce dernier l'en dissuadent...
Fiche technique
- Titre : Fleur de Lotus
- Titre original : The Toll of the Sea
- Réalisation : Chester M. Franklin
- Scénario : Frances Marion, d'après son histoire
- Production : Herbert T. Kalmus
- Photographie : J.A. Ball
- Montage : Hal C. Kern
- Pays d'origine : États-Unis
- Format : Couleurs - Film muet
- Genre : Film dramatique
- Durée : 54 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Anna May Wong : Lotus Flower
- Kenneth Harlan : Allen Carver
- Beatrice Bentley : Barbara 'Elsie' Carver
- Priscilla Moran : la petite Allen
Production
Produit par Technicolor Motion Picture Corporation et librement inspiré de Madame Butterfly[1], il s'agit du premier film réalisé en technicolor bichrome (synthèse soustractive)[2] à Hollywood[3], après l'échec du premier procédé à synthèse additive expérimenté en 1917 sur le court métrage The Gulf Between[4]. C'est également le premier rôle principal pour l'actrice américaine d'origine chinoise Anna May Wong.
Accueil
Les premières projections de Fleur de Lotus ont lieu la semaine du 23 novembre 1922 au cinéma Rialto à New York[3], mais il met presque un an à être projeté dans d'autre cinéma, en raison des infrastructures insuffisantes du laboratoire de Technicolor[4]. Le métrage rencontre cependant un important succès commercial, en dépit également des difficultés pratiques liées au procédé technique (tendances du film à se rayer, à se recroqueviller notamment)[2].
Certains aspects racistes et sexistes du film, liés à l'orientalisme[1] notamment, sont discutés plus récemment[4].
Restauration
L'Université de Californie (UCLA) à Los Angeles restaure le film sur la base du négatif original en 1985[4].
Notes et références
- (en) Megan Hermida Lu, « The American Butterfly : Reflections of the Other and Self in Film Adaptations of “Madame Butterfly” », Journal of American Studies in Italy, no 6, (lire en ligne)
- « Technicolor No. II », sur Timeline of Historical Film Colors (consulté le )
- Herbert T. Kalmus, « Technicolor Adventures in Cinemaland », Journal of the Society of Motion Picture Engineers, , p. 567 (lire en ligne)
- (en) Barbara Flueckiger, « Torn between Chromophobia and Colour Mania: Developments of Early Technicolor », Colour Turn, , p. 11-13 (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) Movie Review Query Engine
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- (mul) The Movie Database
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