Fondation de l'écologie politique
La Fondation de l'écologie politique (FEP) est une fondation d’utilité publique créée en 2012.
Fondation |
2012 |
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Type | |
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Domaine d'activité | |
Siège |
33 rue de la Colonie 75013 Paris |
Président | |
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Directeur |
Benoit Monange |
Idéologie | |
Site web |
Objectif
« La Fondation de l'écologie politique a pour but de favoriser le rassemblement des idées autour du projet de transformation écologique de la société et de nourrir ainsi des politiques susceptibles d'ouvrir un nouvel espace au progrès humain et à la civilisation. Ce projet de mutation a pour ambition de modifier en profondeur l'organisation économique et sociale, les modes de production et de consommation ainsi que le rapport de l'homme et de la nature[1],[2]. »
Historique
La Fondation de l'écologie politique est fondée par le parti Europe Écologie Les Verts qui nomme un tiers des membres de son conseil de surveillance qui en compte douze[3]. Le parti écologiste avait depuis longtemps l'ambition de créer une fondation politique et avait constitué dès 2009 une association de préfiguration dont l'objet était d'obtenir la reconnaissance d'utilité publique d'une fondation qui porte les idées du courant de pensée écologiste[4]. Le , un décret du ministre de l'Intérieur reconnaît la Fondation de l'écologie politique comme fondation d'utilité publique et approuve ses statuts[5].
Comme d'autres fondations politiques, la fondation de l'écologie politique est victime de la rigueur budgétaire, ce qui limite ses capacités d'action[6]. Les membres du conseil de surveillance de la fondation contestent la diminution de leurs subventions dans une tribune intitulée « Qui veut la mort de la Fondation de l’écologie politique ? », publiée dans Libération le [7].
En 2018, elle reçoit 150 000 euros de la part de l'État[8].
Présidence
- 2013-2016 : Catherine Larrère[9]
- 2016-2017 : Lucile Schmid[réf. souhaitée]
- Depuis 2017 : Bastien François
Conseil scientifique
En 2022, les membres du conseil scientifique sont : Luc Abadie, Marie-Hélène Bacqué, sociologue-urbaniste, Dominique Belpomme, cancérologue, Catherine Bourgain, généticienne, Matthieu Calame, Laura Centemeri, sociologue, Amy Dahan, mathématicienne, Jean-Paul Deléage, géopolitologue, Jean-Daniel Fekete, chercheur en informatique, Vincent Fristot, chercheur en infomatique, Gaël Giraud, économiste, Jérôme Gleizes, économiste, Alain Gras, sociologue, Virginie Guiraudon, Florence Jamay, Florence Jany-Catrice, économiste, Catherine Jeandel, océanographe, Bernard Laponche, Hervé Le Crosnier, Frédéric Lemarchand, Alice Le Roy, Alain Lipietz, Marc Lipinsky, Virginie Maris,philosophe, Dominique Meda, Marion Paoletti, sociologue, Anne-Caroline Prevot, biologiste, Cécile Renouard, économiste, Coline Serreau, réalisatrice, Laurence Tubiana, économiste, Patrick Viveret, philosophe.
Prix du livre d’écologie politique
La Fondation de l’écologie politique décerne chaque année depuis 2014 un prix du livre d’écologie politique à un ouvrage francophone qui, « par la qualité des idées et réflexions qu’il expose, concourt de manière significative à l’approfondissement de la pensée écologiste, à la compréhension des enjeux écologiques ou à l’élaboration de solutions ou d’actions publiques visant à la transformation écologique de la société[10]. »
Lauréats
- 2014 : L’Âge des low tech de Philippe Bihouix[11]
- 2015 : Faut-il donner un prix à la nature ? de Jean Gadrey et Aurore Lalucq[12]
- 2016 : Les Diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant de Baptiste Morizot[13],[14]
- 2017 : La Société écologique et ses ennemis de Serge Audier[15]
- 2018 : Les Métropoles barbares de Guillaume Faburel[16]
- 2019 : Une écologie décoloniale. Penser l'écologie depuis le monde caribéen de Malcom Ferdinand[17],[18]
- 2021 : Être écoféministe ; théories et pratiques de Jeanne Burgart-Goutal[19]
- 2022 : Où sont les "gens du voyage" ? Inventaire critique des aires d'accueil de William Acker
Publications et archives
En 2013, la fondation publie L'écologie est politique[20].
Depuis 2016, la Fondation est partenaire de la revue Écologie & Politique dont Benoit Monange est membre du comité de rédaction.
Archives
La Fondation de l’écologie politique est dépositaire de plusieurs fonds d’archives de militants ou d’organisations en lien avec l’histoire de l’écologie[21].
Ouvrages publiés
- L'Écologie politique d'André Gorz, 2014, 69 p.[22]
- Paris Climat 2015 : 20 ans après (en partenariat avec la Green European Foundation), 2015, 196 p.[23].
- Comment saisir les inégalités environnementales ? par Alice Canabate, décembre 2017[24]
- L'Enjeu des nouveaux indicateurs de richesse (avec l'Idies et l'institut Veblen), par Géraldin Thiry et Adeline Guéret, octobre 2015[25]
Engagements institutionnels et prises de positions
La fondation est membre de la Green European Foundation qui réunit plusieurs fondations écologistes européennes[26]. Elle a par ailleurs signé l'appel unitaire à la Marche du siècle du 16 mars 2019[27].
Références
- Voir sur fondationecolo.org, onglet « Qui sommes-nous ? ».
- Voir sur archives.developpement-durable.gouv.fr.
- « Europe Écologie-Les Verts lance sa fondation politique », sur eelv.fr, (consulté le ) : « Sont membres du conseil de surveillance 4 personnes au titre d’EELV ».
- Malo Herry, Les groupes de réflexion écologistes. Pistes pour l'analyse d'un espace à la croisée des champs. (mémoire de Master 2 sous la direction de Julien Weisbein), Toulouse, Sciences Po Toulouse, , 109 p. (lire en ligne), p. 29.
- « Décret du 2 novembre 2012 portant reconnaissance d'une fondation comme établissement d'utilité publique », sur legifrance.gouv.fr, Journal officiel de la République française, (consulté le ).
- Olivier Faye, « Les fondations politiques victimes de la rigueur », Le Monde, (lire en ligne).
- Yves Cochet et al., « Qui veut la mort de la Fondation de l'écologie politique », Libération, .
- Grégory Rzepski, « Ces viviers où prolifèrent les “experts” médiatiques », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
- Sophie Caillat, « Devoirs de vacances pour les écolos : moins de politique, plus de lecture », L'Obs/Rue89, (lire en ligne).
- « Prix du livre d'écologie politique », sur livreshebdo.fr, Livres hebdo, (consulté le ).
- Stéphane Foucart, « Technologie n’est pas magie », Le Monde, (lire en ligne).
- « Prix du livre d'écologie politique 2015 », sur veblen-institute.org, (consulté le ).
- Chloé Mondémé, « Le loup pour l'homme », La vie des idées, (lire en ligne).
- Bérengère Hurand, « Le loup est de retour : il faut négocier avec lui », Le Nouvel Observateur - BibliObs, (lire en ligne).
- « Aux marges du politique », sur franceculture.fr, France Culture, (consulté le ).
- « Le livre vert du dimanche. "Démondialiser la ville et désurbaniser la terre", pour en finir avec les "métropoles barbares" », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- « Malcolm Ferdinand reçoit le Prix du livre de l'écologie politique », sur actualitte.com, (consulté le ).
- Fondation de l'écologie politique, « Une écologie décoloniale de Malcom Ferdinand 6e Prix du livre de la FEP », sur fondationecolo.org, (consulté le ).
- « Jeanne Burgart-Goutal, lauréate du Prix du livre de l'écologie politique », sur actualitte.com, (consulté le ).
- Catherine Larrère, Lucile Schmid et Olivier Fressard, L'écologie est politique, Paris, Les petits matins, , 69 p..
- « Les fonds d'archives de la FEP », sur fondationecolo.org (consulté le ).
- Voir sur fondationecolo.org.
- Xavier Ricard Lanata, « Paris climat 2015. 20 ans après. Collection d'essais de prospective climatique (optimiste) », Revue Projet, (lire en ligne).
- Voir sur fondationecolo.org.
- Voir sur fondationecolo.org.
- (en) « GEF People and Structure: General Assembly », sur gef.eu (consulté le ).
- « La Marche du Siècle », sur ilestencoretemps.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Paul Deléage, « En quoi consiste l'écologie politique ? », dans Écologie & Politique 2010/2 (n° 40), pages 21 à 30, sur cairn.info
Liens externes
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