Forces armées nigériennes
Les forces armées nigériennes (FAN) regroupent les forces paramilitaires (Police[réf. nécessaire] et Garde Nationale) et militaires du Niger (Gendarmerie incluse) avec en 2020, 53 265 hommes et 5 000 réservistes[réf. nécessaire].
Le 25 février 2022, le président Mohamed Bazoum annonce vouloir atteindre 50 000 soldats d’ici 2025 et déclare « Nous sommes à 30 000. Quand nous sommes venus, ils étaient 11 000 ». Au total, les personnels engagés en opération, sur tout le territoire, sont au nombre de 11 761[1].
Historique
Elles ont notamment participé à la lutte contre la rébellion touarègue qui frappa le pays et l'État voisin du Mali de 2007 à 2009. En 2013, le Niger prévoit d'envoyer 500 hommes au Mali dans le cadre de l'insurrection touareg et islamiste qui frappe ce pays (MISMA)[2]. Depuis janvier 2015, elle participe à la lutte contre l’insurrection de Boko Haram.
La France, les États-Unis, la République populaire de Chine, l'Algérie et le Maroc sont les principaux fournisseurs étrangers de l'armée nigérienne.
18 conseillers militaires français sont par ailleurs présents sur place[Quand ?].
L'armée de terre
Au Niger, les unités méharistes modernes sont dans la garde nationale, anciennes forces nationales d’intervention et de sécurité (FNIS) depuis 2011, et héritière de la garde républicaine du Niger dans laquelle avait été intégrée une partie des rebelles touaregs nigériens après les accords de paix de 1995-1997[3].
Force aérienne
L'armée de l'air nigérienne est devenue une arme indépendante en 2003. Elle a notamment reçu deux Su-25 achetés en partie par la France en février 2013 et les États-Unis fournissent un Cessna 208B de reconnaissance acheté en septembre 2014[4]. Deux avions de transport C-130H d'occasion sont donnés en 2021 par les États-Unis[5].
L'United States Air Force agrandi depuis 2015 la base aérienne 201 sur l'aéroport international d'Agadez[6].
Missions de maintien de la paix
En 1991, les FAN ont envoyé un contingent de 400 hommes lors de l'intervention des forces de la Coalition contre l'Irak pendant la guerre du Golfe[7].
De 1999 à nos jours, les Forces armées Nigériennes étaient déployées dans le cadre des missions suivantes :
- ECOMOG : Liberia, Guinée-Bissau
- Union africaine : Burundi (MIOB), Comores (MIOC), Côte d'Ivoire (MICECI), Mali (MISMA)
- ONU : Arabie saoudite (guerre d'Irak), Rwanda (MINURCA), Congo (MONUC), Côte d'Ivoire (MINUCI), Côte d'Ivoire (ONUCI), Mali (MINUSMA)
- Multinational Joint Task Force : lutte régionale conjointe contre Boko Haram
Notes et références
- Nicolas Beau, « La rude et courageuse franchise du Président nigérien, Mohamed Bazoum », sur Mondafrique, (consulté le ).
- « Mali : L’opération Serval passe à la vitesse supérieure »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), L’Orient-Le Jour,
- Jean-Pierre Bat, « Le retour des goumiers d'Afrique », sur libeafrica4.blogs.liberation.fr/,
- « La flotte africaine de Cessna 208B s'agrandit avec trois prochaines livraisons US », sur Ouest-France, (consulté le ).
- https://www.avionslegendaires.net/2021/12/actu/les-etats-unis-offrent-un-c-130h-hercules-au-niger
- Philippe Chapleau, « Reaper, C-17 et avions ISR pourront être déployés par les Américains à Agadez », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « Dossier Niger: Les forces armées nigériennes (FAN) », Ministère des Affaires étrangères (France),