Fort-les-Bains
Fort-les-Bains est un fort français des Pyrénées-Orientales construit en 1670 sur une butte dominant le confluent des rivières Tech et Montdony et la ville des Bains d'Arles (aujourd'hui Amélie-les-Bains) qu'il devait protéger.
Fort-les-Bains | |||
Vue des remparts. | |||
Type | Fort | ||
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Début construction | 1670 | ||
Protection | Classé MH (1909) | ||
Coordonnées | 42° 28′ 15″ nord, 2° 39′ 52″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Occitanie | ||
Département | Pyrénées-Orientales | ||
Commune | Amélie-les-Bains | ||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
L'édifice est bâti initialement sur les plans de Saint-Hilaire en 1670. Vauban y apporte quelques modifications lors de sa tournée d'inspection dans le Roussillon.
Le fort sert un temps de prison d'État notamment pour les responsables de l'affaire des poisons (1682-1683) sous Louis XIV[1].
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2]. Aussitôt mis en vente, les époux Marc en sont déclarés adjudicataires le lendemain [3]). En effet Fanny Marc (née Estelle Odile Fanny Legendre le ), sculptrice, de santé fragile, trouve à Amélie-les-Bains un climat qui lui convient.
À cause du classement elle peut seulement embellir le jardin et installer une verrière semi-circulaire pour ses activités artistiques, peinture et sculpture. Une observation relative à cette verrière reste sans suite lorsqu'elle peut prouver que cette verrière provenait d'une maison de Victor Hugo des environs de Paris[4].
Une offre de sa part pour laisser le Fort à la Ville pour en faire une colonie de vacances ne reçoit pas de suite. Après le décès de son époux, elle fait don du Fort le à la Sté des blessés du poumon comme lieu de vacances pour ces blessés et leurs enfants. Elle laisse le Fort à la garde de son fidèle ami écossais Mr Watson jusqu'à son décès survenu à Nice le [4].
La vétusté, le manque d'hygiène et de moyens entraînent la fermeture du site dans les années 1960. La propriété, abandonnée, est pillée et dévastée. En l'an 2000 la Chaîne Thermale du Soleil, nouveau propriétaire, entreprend de menus travaux de réhabilitation[5].
Toponymie
Le fort tire son nom de celui pris par le territoire sur lequel il se situe, jadis Les Bains d'Arles, devenu Fort-les-Bains après la construction du fort en 1670, et dénommé Amélie-les-Bains depuis 1840[6].
Notes et références
- Du poison à la prison in Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275) (lire en ligne)
- « Fort-les-Bains », notice no PA00103955, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Jacques Caillis, Mon village dans le siècle (Amélie les Bains Palalda) 1880-1999, Publié par la Sté Vallespirienne de Tir-Amélie les Bains Palalda, 2000, p. 45
- Amélie-les-Bains Palalda Montalba, ouvrage collectif édité pour la ville d'Amélie-les-Bains, Maury imprimeur, 1983, p. 250
- J.J. Caillis, ouvrage précité p. 51
- Une reine à Amélie-les-Bains in Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275) (lire en ligne)
Bibliographie
- Georges Hachon, Vauban et le Roussillon, Saint-Léger-Vauban, Association "Les Amis de la Maison Vauban", , 94 p. (ISBN 2-904576-08-8)
Annexes
Liens externes
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