Fort Témiscamingue
Le fort Témiscamingue fut un poste de traite à l'époque de la Nouvelle-France et situé dans le nord-ouest du Québec. Le site du Fort-Témiscamingue est aujourd'hui un lieu historique national du Canada.
Pour les articles homonymes, voir Témiscamingue (homonymie).

Destination initiale |
Poste de traite |
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Construction |
1720 |
Propriétaire |
État |
Patrimonialité | |
Site web |
Pays | |
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Région | |
Commune | |
Adresse |
834, chemin du Vieux-Fort, Duhamel-Ouest (Québec), J9V 1N7 |
Coordonnées |
47° 17′ 19″ N, 79° 27′ 41″ O |
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Histoire
Le Fort-Témiscamingue fut un important poste de traite canadien-français des pelleteries qui fut en activité pendant près de deux siècles. C'est dans ce fortin que les autochtones venaient troquer leurs fourrures contre de la marchandise aux marchands et négociants français qui les envoyaient ensuite vers l'Europe par les voyageurs. Cette région fut également le lieu de la rivalité entre Français et Anglais, qui se disputaient les territoires de chasse des Amérindiens.
XVIIe siècle
Au XVIIe siècle, les trappeurs et coureurs des bois français entrent en contacts avec les Amérindiens des Nations Algonquines et Ojibwés. Ils établissent des postes de traite afin d'entreposer les peaux troquées avec les Amérindiens.
En 1679, les marchands et négociants de fourrure de Montréal font édifier un premier fort dans cette région de l'Abitibi-Témiscamingue. Ils considèrent que ce lieu était une bonne place stratégique, située près des lacs Timagami, Nipissing, Abitibi et sur la voie qui conduit à la baie James.
En 1682, ces mêmes marchands créèrent la Compagnie du Nord.
En 1686, le Chevalier de Troyes à la tête d'un détachement militaire commandé par Pierre Le Moyne d'Iberville, avec une trentaine de soldats et de quelque 70 civils[1], quitte Montréal pour conquérir les postes de traite anglais de la baie d'Hudson. Après être passé par le fort Témiscamingue, ils remontent vers la baie James et prennent possession de l'ensemble des forts anglais de la baie d'Hudson.
Malgré cette victoire militaire de 1686, le fort Témiscamingue est attaqué en 1688, par les tribus de la Nation iroquoise en guerre contre les peuples Hurons et Algonquins, alliés des Français, et les Iroquois détruisirent le fort.
En 1713, après le traité d'Utrecht, la France rendit ces forts à l'Angleterre.
XVIIIe siècle
En 1720, un marchand de Montréal, Paul Guillet, obtient un permis de traite pour la région de l'Abitibi-Tamiscamingue et édifie un nouveau fort situé près du lac Témiscamingue, au sud de la ville actuelle de Ville-Marie. L'activité commerciale de ce nouveau fort est florissante jusqu'au début des années 1760. Les fourrures sont revendues au directeur de la Ferme d'occident, François-Etienne Cugnet.
En 1763, le Traité de Paris, fait perdre l'importance du rôle de poste de traite du fort Témiscamingue qui déclina au cours du XIXe siècle.
XIXe siècle
Après plus de 200 ans d'histoire, le fort Temiscamingue ferme ses portes, mettant fin à cette grande épopée des fourrures sur les terres de la Grande Rivière.
Références
- [PDF] Portail du territoire de Témiscamingue, sur le site temiscamingue.net
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'architecture :
- Parcs Canada
- Encyclopédie du Québec
- Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française
- Portail de la Nouvelle-France
- Portail de l'Abitibi-Témiscamingue
- Portail des lieux patrimoniaux du Canada