Forum social québécois

Selon divers intervenants sociaux tels Raphaël Canet, professeur à la faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa, Louis Roy, vice-président de la Confédération des syndicats nationaux, Guillaume Beaulac, journaliste pour Le Couac, Rachad Antonius, de l'Université du Québec à Montréal, Michèle Asselin, de la Fédération des femmes du Québec, et plusieurs dizaines d'autres intervenants[4], la démocratie actuelle est monopolisée par une élite politico-économique qui utilise le pouvoir à son profit[5]^,[2]. Ceci aurait plusieurs causes, dont la montée de l'individualisme et le désintéressement de la population face à la sphère politique[5].

Dans ce contexte, une grande partie de la population québécoise se sent lésée[4] et, pour pallier cela, les organisateurs du FSQ ont créé un espace de dialogue pour redonner la parole au citoyen et lui permettre d'occuper l'espace public, ainsi que les lieux de savoir et de culture[5], afin, entre autres, de pouvoir discuter d'une société post-capitaliste[1].

Le FSQ est composé, entre autres, de collectifs régionaux. Leur rôle serait « en vue de l'inclusion de la dynamique régionale au sein du FSQ. En fait, ils sont essentiels pour que le processus du FSQ soit… québécois »[10].

Le processus organisationnel du FSQ, qui est en marche depuis maintenant plus de deux ans, est le fruit de l'initiative de nombreux jeunes bénévoles, étudiants ou impliqués dans diverses organisations, qui ont participé à des forums sociaux ailleurs dans le monde est qui déploient une énergie incroyable pour que ce rêve collectif puisse se réaliser ici aussi, au Québec. Cette nouvelle culture politique d’implication citoyenne, nous la pratiquons déjà au sein de nos différents comité de travail et collectifs régionaux fondés sur les principes d’autonomie, d’ouverture et d’horizontalité.

Notes

Références