Frédéric I^er de Nuremberg-Zollern

Frédéric III est le fils du comte Frédéric II de Zollern. En épousant Sophie de Raabs, héritière du burgraviat de Nuremberg, il acquiert plusieurs villes de Souabe, parmi lesquelles Hohenstaufen, Nördlingen, Göppingen, Burg Hohenzollern, Balengen, Gosheim, Böttingen, Trossingen et Constance. En 1192, il apparaît sous le nom Fredericus I prefectus et burggravius Nurembergi[1].

Selon ses dernières volontés, il est inhumé au monastère Saint-Aegidius de Nuremberg[1]. À son décès, la famille des Hohenzollern, petits châtelains de l'Allemagne du Sud-Ouest, devient une puissance en plein essor dans la monarchie de Germanie. Ses deux fils, Frédéric et Conrad, se partagent les biens familiaux en 1218 : l'aîné conserve le comté de Zollern et fonde la branche de Souabe, à l'origine de la lignée Hohenzollern-Sigmaringen, tandis que le second reçoit le burgraviat de Nuremberg et compte parmi les ancêtres de la maison impériale allemande[2].

Frédéric I^er épouse Sophie de Raabs, fille du margrave de Nuremberg Conrad II de Raabs. Ils ont plusieurs enfants :

• Frédéric II / IV, burgrave de Nuremberg puis comte de Zollern ;
• Conrad I^er, burgrave de Nuremberg[3].

• Notices d'autorité :

  • Fichier d’autorité international virtuel
  • Gemeinsame Normdatei
• Henry Bogdan, Les Hohenzollern, la dynastie qui a fait l'Allemagne (1061-1918), Paris, Le Grand Livre du Mois, mars 2010, 406 p. (ISBN 978-2-286-06515-7)

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