Frédéric de Hohenzollern

Frédéric de Hohenzollern (en allemandFriedrich Viktor Pius Alexander Leopold Karl Theodor Ferdinand von Hohenzollern), né le  à Heiligendamm[1] et mort le  au Château de Krauchenwies[1], est le chef de la maison de Hohenzollern du au .

Frédéric de Hohenzollern
Frédéric de Hohenzollern et son épouse Marguerite de Saxe en 1921.

Titre

Chef de la Maison de Hohenzollern-Sigmaringen


(37 ans, 3 mois et 15 jours)

Prédécesseur Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen
Successeur Frédéric Guillaume
Biographie
Titulature Chef de la Maison de Hohenzollern
Dynastie Maison de Hohenzollern-Sigmaringen
Nom de naissance Friedrich Viktor Pius Alexander Leopold Karl Theodor Ferdinand von Hohenzollern
Naissance
Heiligendamm
Décès
Château de Krauchenwies
Père Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen
Mère Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles (1867-1909)
Conjoint Marguerite de Saxe
Enfants Marie Antonie (1921-2011)
Marie (1921-2006)
Marie-Thérèse (1922-2004)
Frédéric Guillaume (1924-2010)
François Joseph (1926-1996)
Jean Georges (1932-2016)
Ferfried (1943- )
Religion Catholicisme romain

Biographie

Le prince Frédéric de Hohenzollern est le fils aîné du prince Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen (1864-1927) et de la princesse Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles (1867-1909). Son frère jumeau, François-Joseph, est né quelques minutes après lui. Son frère et lui sont éduqués au collège du château de Bedburg en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où ils rencontrent d'autres jeunes aristocrates et bourgeois de leur âge[2]. Il prend part à la Première Guerre mondiale dans les campagnes de l'Ouest et de l'Est, en Italie et dans les Carpates et conduit la cinquième réserve du bataillon d'infanterie de montagne. Il se retire du service militaire actif en . Prônant un catholicisme conservateur, il est opposé dès le départ à la République de Weimar.

En , il succède à son père à la tête de la maison princière de Hohenzollern. En dépit de la crise financière, il parvient à maintenir intactes ses propriétés et à sauver les collections d'art dont il est l'héritier. Populaire dans diverses sphères de la société, il soutient financièrement des institutions religieuses, comme le monastère de Beuron, et des projets de logements sociaux et d'orphelinat pour enfants réfugiés[3].

En , Adolf Hitler chasse la famille Hohenzollern du château de Sigmaringen, une manière de répondre à l'attentat qui l'a visé, organisé par des aristocrates. En août, le prince Friedrich reçoit ainsi un télégramme du ministre Joachim von Ribbentrop lui donnant l'ordre de quitter le château, étant ensuite placé avec sa famille en résidence surveillée à Wilflingen[4].

Famille et descendance

Le prince Frédéric se marie le à Sibyllenort[5] avec Marguerite de Saxe (-), fille du roi Frédéric-Auguste III de Saxe et de l'archiduchesse Louise-Antoinette de Habsbourg-Toscane.

De ce mariage sont nés sept enfants[6] :

  • Marie Antonie (-) qui épouse en Henri, comte de Waldburg zu Wolfegg und Waldsee.
  • Marie Adelgonde (jumelle de la précédente) (-), d'abord mariée (en ) au prince Constantin de Bavière (divorcés en ), puis (en ) à Werner Hess (divorcés en ) et enfin (en ) à Hans Huber.
  • Marie-Thérèse (-) demeurée célibataire.
  • Frédéric Guillaume (-), lequel succède à son père à la tête de la Maison de Hohenzollern. Il s'est marié en avec Marguerite, princesse de Leiningen.
  • François Joseph (-), d'abord marié en avec Ferdinande, princesse de Tour-et-Taxis (divorcés en ), puis en avec Diane, princesse de Bourbon-Parme (divorcés en ).
  • Jean Georges (-), marié en avec Birgitte, princesse de Suède.
  • Ferfried (né en ) d'abord marié en avec Angela von Morgen (divorcés en ), puis en avec Eliane Etter (divorcés en ) et enfin en avec Maja Meinert (divorcés en ).

Références

  1. Alain Giraud, et al, L'Allemagne Dynastique, tome V Hohenzollern, Waldeck, 1988, p. 255.
  2. (de) Karen Kuehl, Anette Hähnel, Das Fürstliche Haus Hohenzollern, Private Einblicke in die Fotoalben, Messkirch, 2011, p. 61.
  3. (de) Hubert Krins: Das Fürstenhaus Hohenzollern. Kunstverlag Josef Fink, Lindenberg 2005.
  4. Jean-Louis Tremblais, « Les fantômes de Sigmaringen », Le Figaro Magazine, semaine du 16 mars 2018, pages 62-71.
  5. Alain Giraud, et al, L'Allemagne Dynastique, tome V Hohenzollern, Waldeck, 1988, p. 255.
  6. Alain Giraud, et al, L'Allemagne Dynastique, tome V Hohenzollern, Waldeck, 1988, p. 265-7.

Liens externes

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