Frédéric de Wurtemberg (1961-2018)
Frédéric de Wurtemberg, duc héréditaire de Wurtemberg, est un entrepreneur allemand, né le à Friedrichshafen (arrondissement du Lac de Constance, Bade-Wurtemberg, Allemagne de l'Ouest) et mort accidentellement le à Ebenweiler (arrondissement de Ravensbourg, Bade-Wurtemberg, Allemagne).
Friedrich Herzog von Württemberg
Titre
–
(43 ans et 24 jours)
Prédécesseur | Charles de Wurtemberg |
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Successeur | Wilhelm de Wurtemberg |
Titulature | Duc héréditaire de Wurtemberg |
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Dynastie | Maison de Wurtemberg |
Nom de naissance | Friedrich Philipp Carl Franz Maria Herzog von Württemberg |
Naissance |
Friedrichshafen, Bade-Wurtemberg (Allemagne de l'Ouest) |
Décès |
Ebenweiler, Bade-Wurtemberg (Allemagne) |
Sépulture | Château d'Altshausen |
Père | Charles de Wurtemberg, duc de Wurtemberg |
Mère | Diane d'Orléans |
Conjoint | Marie zu Wied |
Enfants |
Wilhelm de Wurtemberg Marie-Amélie de Wurtemberg Sophie-Dorothée de Wurtemberg |
Résidence | Château de Friedrichshafen |
Religion | Catholicisme romain |
Biographie
Origines familiales
Frédéric de Wurtemberg, né au château de Friedrichshafen, le est le fils aîné et le premier des six enfants de Charles de Wurtemberg et de Diane d'Orléans[1],[2]. Il est baptisé au château de Friedrichshafen le suivant[3]. Son parrain est son grand-père maternel, le prince Henri d'Orléans, « comte de Paris » (1908-1999), et sa marraine sa grand-mère paternelle, la duchesse Rosa de Wurtemberg (1906-1983)[4].
Après sa naissance, cinq frères et sœurs viennent agrandir la fratrie : Mathilde (1962), Eberhard (1963), Philipp (1964), Michael (1965) et Eléonore Fleur (1977)[5].
En 1975, sa famille s'installe au château d'Altshausen. Frédéric de Wurtemberg est formé en tant qu'officier dans la Bundeswehr. Il acquiert le grade de colonel de la réserve.
Entrepreneur
À partir de 1992, Frédéric de Wurtemberg travaille pour l'entreprise familiale Hofkammer des Hauses Württemberg ou « chambre cruriale de la maison de Wurtemberg »[6] . En 1997, il devient chef de l'administration. La chambre cruriale de la maison gère environ 5500 hectares de forêt, 2000 hectares de prairies et de champs et 700 propriétés en Allemagne et à l’étranger, des forêts au Canada, en Autriche et en Espagne, ainsi que des investissements dans des entreprises[6].
Frédéric de Wurtemberg est membre de l'université de Hohenheim, de l'université de Tübingen et président du conseil d'administration de l'université Zeppelin. Il est le patron de la fondation Dianino pour le diabète des enfants malades et vice-président du conseil d'Olgäle Fondation à Stuttgart, participant de la société Oberschwaben d'histoire et de la culture, membre du conseil d'administration de l'Académie de la parole parlée à Stuttgart et membre du conseil d'administration de l'association nationale Baden-Württemberg, la Commission des sépultures de guerre allemande[7],[8].
Mariage et enfants
Frédéric de Wurtemberg épouse, le civilement dans le salon rouge du château d'Altshausen[3], et le suivant, religieusement, en la chapelle du château d'Altshausen, « la princesse » Marie de Wied[9] (Marie Prinzessin zu Wied), née le à Munich, fille du prince Ulrich de Wied et d'Ilke Fischer (mariés [en 1968] et non dynastes dans la Maison de Wied) et descendante du dernier roi de Wurtemberg. Ils ont un fils et deux filles[1] :
- Wilhelm, duc héritier de Wurtemberg (Ravensbourg, )
- Marie Amelie Diane Katherine Beatrix Philippa Sophie Herzogin von Württemberg (Ravensbourg, )
- Sophie Dorothee Martina Johanna Henriette Charitas Maria Herzogin von Württemberg (Ravensbourg, ).
Mort et obsèques
Frédéric de Wurtemberg meurt dans un accident de la route le à Ebenweiler dans l'arrondissement de Ravensbourg (Land de Bade-Wurtemberg)[10]. Ses obsèques de déroulent le suivant, en l’église Saint-Michel du château d’Altshausen, en présence, notamment de Philippe, roi des Belges, de la reine Mathilde, de l'archiduc Charles de Habsbourg-Lorraine et d'hommes politiques comme Thomas Strobl, ministre de l'intérieur du Land de Bade-Wurtemberg. La cérémonie religieuse est suivie de l'inhumation dans l'intimité au sein de la crypte familiale[11].
Honneurs
- Chevalier Bailli grand-croix de justice de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges (Maison de Bourbon-Siciles)[1] ;
- 1333e Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (Maison de Habsbourg, 2001).
Ascendance
Références
- Énache 1999, p. 690.
- Huberty et al. 1979, p. 557.
- da Rocha Carneiro 2000, p. 104.
- Énache 1999, p. 689.
- Énache 1999, p. 689-690.
- Philippe Delorme, « Wilhelm de Wurtemberg, 27 ans et chef de la maison royale de Wurtemberg », sur pointdevue.fr, (consulté le ).
- (de) « Trauer nach Unfalltod von Friedrich Herzog von Württemberg », sur schwaebische.de, (consulté le ).
- (de) « Trauer um Friedrich Herzog von Württemberg - Herzog stirbt bei Verkehrsunfall », sur suedkurier.de, (consulté le )
- Désignée par courtoisie « Princesse de Wied », mais sans la qualification honorifique d'« Altesse Sérénissime » propre à tous les dynastes (féminins comme masculins) de la Maison de Wied.
- (de) « Herzog von Württemberg kommt bei Autounfall ums Leben », sur schwaebische.de, 9 mai 2018
- (de) Katy Kuko, « Große Anteilnahme bei der Beisetzung von Friedrich Herzog von Württemberg », sur Südkurier,
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8)
- Michel Huberty, Alain Giraud, P. Chevassu et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. II : Anhalt-Lippe-Wurtemberg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 641 p. (ISBN 978-2-901138-020).
- Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN 978-2-908003-17-8).
Liens externes
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