François-Clément Moreau

François-Clément Moreau, né le à Paris où il est mort le dans le 6e arrondissement, est un sculpteur français.

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François-Clément Moreau
Biographie
Naissance
Décès
(à 33 ans)
Paris
Nationalité
Activité
François-clément Moreau photographié en 1965.
Recueil. Portraits d'artistes, Paris, Bibliothèque nationale de France.

Biographie

François-Clément Moreau est élève à l’École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de James Pradier et Pierre-Charles Simart. Il échoue à trois reprises au prix de Rome. Il débute au Salon de 1853 avec un buste. Il sera à nouveau présent en 1857, 1859, 1861 et de 1863 à 1865[1].

En 1856, les professeurs de l'École impériale et spéciale des beaux-arts ayant institué une grande médaille d'émulation pour la peinture et pour la sculpture, un second accessit lui est accordé pour la sculpture[2].

Il est marié et a un enfant de 5 ans lorsqu'il meurt le , « après trois jours de souffrance à la suite de la rupture d’un vaisseau sanguin »[réf. nécessaire]. Plusieurs initiatives sont prises pour venir en aide à sa femme et à son fils : une souscription est organisée, que le journal Le Courrier artistique annonce en page une le [3], l'Académie des Beaux décide d'attribuer à la veuve Moreau le prix Lambert[4].

Œuvres

Pierre-Charles Simart et François-Clément Moreau, Sapho, d'après l'œuvre de James Pradier, bas-relief ornant la tombe de Pradier, Paris, cimetière du Père-Lachaise.
  • Buste, 1853[réf. nécessaire].
  • Caton d'Utique, 1856[réf. nécessaire].
  • Première ivresse, 1857[réf. nécessaire].
  • Aristophane, 1865. Exposée au salon de 1865, cette œuvre connaît un accueil critique favorable et obtient une médaille[5].

Notes et références

  1. E. Bellier de la Chavignerie, « Nécrologie », La chronique (politique) des arts et de la curiosité. Suppl. à la Gazette des beaux-arts. 1863-70, .
  2. Académie des beaux-arts, Séance publique annuelle, 4 octobre 1856 (en ligne sur Gallica).
  3. « Souscription en faveur de la veuve de la veuve de Clément Moreau, sculpteur », Le Courrier artistique, , p. 1.
  4. Agnès Goudail, École des chartes, Catherine Giraudon, Jean-Michel Leniaud, Procès-verbaux de l'Académie des Beaux-arts : 1865-1869.
  5. « Séance publique de l'académie des Beaux-arts », La chronique des arts,  :
    « Le prix Lambert fourni à l’Académie l’occasion de rendre hommage à une œuvre éclatante et à un talent moissonné dans sa fleur. Au salon de cette année la statue d’Aristophane avait attiré tous les regards et obtenu les suffrages des juges les plus compétents et les plus sévères. Il y a dans cette figure une science et un sentiment de la forme, une fermeté d’exécution et une élévation de style qui promettaient un maître[…] »

Annexes

Liens externes

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