François-Hyppolite Sanguin

François-Hyppolite Sanguin, marquis de Livry, seigneur honoraire de Bénouville, seigneur et patron de Blainville, seigneur en partie d'Ouistreham et de Saint-Aubin-d'Arquenay, seigneur et patron de Soignolles, de Rouvres et Biéville, né en 1714 et mort le à Bénouville, est un officier de marine français du XVIIIe siècle. Il termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre des armées navales.

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François-Hyppolite Sanguin
Marquis de Livry
Naissance
Décès  ~75 ans)
à Bénouville
Origine Français
Allégeance Royaume de France
Arme  Marine royale française
Grade Chef d'escadre
Autres fonctions Conseiller d’État
Premier Maître d’hôtel du Roi
Famille Louis Sanguin, marquis de Livry
(son père)

D'azur à une bande d'argent, accompagnée en chef de trois glands d'or posés 2 et 1, et en pointe de deux pattes de griffon d'or, posées en bande[1].

Biographie

Origines et famille

François-Hyppolite Sanguin, descend de la famille Sanguin (branche de Livry), une famille d’anciens changeurs de Paris, devenus seigneurs de Maflier avec droits de péage à Mantes au XIVe siècle. Sa famille possède la terre de Livry-en-L’Aunoye, située dans les « marche » de Champagne (actuelle commune de Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis).

Il est le troisième fils de Louis Sanguin, marquis de Livry (1679-1741), dit « de Rocquecourt », lieutenant général, chevalier des ordres du Roi et de sa femme Marie-Madeleine Françoise Robert de La Fortelle (née vers 1685)[2].

Carrière dans la Marine royale

Il est reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, le à l'âge de sept ans[3] ou 1722[4] mais il ne présentera pas ses vœux pour pouvoir se marier en 1760.

Il passe dans la Marine royale. Comme tous les aspirants officiers, il intègre l'une des compagnies de garde-marine de Brest. Il y apprend le maniement des armes, des rudiments de tactique, le dessin, l'hydrographie, les mathématiques, l'anglais. Il est promu enseigne de vaisseau en 1731 et puis capitaine de frégate en 1735.

Il reçoit son brevet de capitaine de vaisseau le [5]. Ses deux frères ainés étant morts en 1758, il se marie et fait perdurer le nom de la famille Sanguin. Il est nommé chef d’escadre des Armées Navales du Roi en 1760. Il quitte la Marine peu de temps après et est par la suite conseiller d’État, et premier Maître d'hôtel du roi. Le marquis et la marquise de Livry habitent alors à Paris, rue de la Chaise, dans le faubourg Saint-Germain, près de l'église Saint-Sulpice. Il semble toutefois qu'ils aient eu plusieurs adresses successives dans la capitale. Ils sont également propriétaires d'un hôtel particulier à Versailles, appelé l'hôtel de la Pompe, situé rue de la Pompe, où l'architecte Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806) effectue des travaux en 1769 et 1771.

Le marquis de Livry hérite du domaine de Bénouville à la mort de son beau-père en 1768. Les époux entreprennent la restauration du château de Bénouville près de Caen en 1768-1770 puis en 1785 par Claude-Nicolas Ledoux. Le marquis de Livry avait voyagé en Italie et en Grèce et avait pu y admirer les chefs-d'œuvre antiques au moment où ceux-ci reprenaient une nouvelle vogue. Ces voyages influencèrent les plans du château.

Il meurt le à Bénouville, à l'âge de 75 ans.

Mariage et descendance

Il épouse le , Thérèse-Bonne Gillain de Bénouville (fille d’Antoine Gillain, marquis de Bénouville, mestre de camp de cavalerie, sous-lieutenant des Gendarmes de Bretagne, et de Bonne-Charlotte Hue de Langrune). La bénédiction nuptiale leur est donnée dans la chapelle de l'hôtel de Saint-Aignan par l'évêque de Lombez[6]. Le contrat de mariage avait été signé par le Roi le . De cette union naissent trois fils et deux filles[7],[2], dont

  • Antoine-Aglaé-Hippolyte Sanguin (1762-1828), marquis de Livry, chevalier de Saint-Louis, marié à la ballerine Marie-Marguerite Saulnier,
  • Hippolyte Sanguin, comte de Livry, chevalier de Malte, auteur de Maximes,
  • Thérèse-Hippolyte Sanguin mariée au marquis de Morant,
  • Christine-Adolphe-Adélaïde, mariée à Charles-Louis-Alexandre, comte de Polignac, général sous la Restauration[8].

Notes et références

  1. La Chenaye-Aubert 1761, p. 366.
  2. La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la noblesse de France, 1786, p. 570-571, [lire en ligne]
  3. de Saint-Allais, L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, Paris, Delaunay, , p. 327
  4. Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, Paris, Alp. Desaide, , col. 225
  5. Gazette de France du
  6. Mercure de France, 1760, p. 251-252, [lire en ligne]
  7. Généalogie de la famille Sanguin, page 6
  8. Charles Poplimont, La France héraldique tome 5, Paris, 1874, p. 247 (en ligne).

Voir aussi

Sources et bibliographie

Article connexe

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