François Gilbert Planche
François Gilbert Planche, né le à Tarare, et mort le à Gap, est un industriel français spécialisé dans l'utilisation de l'énergie électrique, un homme politique français, député des Hautes-Alpes de 1914 à 1919, puis de 1921 à 1924[1].
Député français |
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Naissance | |
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Décès |
(à 57 ans) Gap |
Nom de naissance |
François Gilbert Planche |
Nationalité | |
Activité |
Parti politique |
Parti républicain, radical et radical-socialiste (d) |
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Distinction |
Biographie
Gilbert Planche appartenait à une famille originaire de la Maurienne qui a participé au creusement des premiers tunnels alpins et à la construction des premiers barrages hydroélectriques.
On doit par ailleurs à M. Planche la construction de nombreuses usines hydro-électriques et électro-métallurgiques en Savoie et dans les Hautes-Alpes, telles que celles de La Praz, Notre-Dame de Briançon et du Massif de Pelvoux.
Ingénieur spécialiste des conduites forcées, il a participé à la construction de nombreuses centrales hydro-électriques utilisant les chutes d'eau en montagne. Il a commencé sa carrière à Saint-Jean-de-Maurienne à la fin du XIXe siècle en implantant une centrale hydro-électrique pour l'électrométallurgie.
C'est en 1894 qu'il arrive sur le site de La Bessée avec des topographes et des ingénieurs. Il fait construire, entre 1904 et 1909, la centrale de l'Argentière[2] qui est à l'époque la plus puissante d'Europe. À partir de 1910, cette centrale va alimenter en électricité l'usine de la Société électro-métallurgique de Froges produisant de l'aluminium par électrolyse. En 1913, de cette usine sortait 6 % de l'aluminium mondial. On peut encore voir le siphon de l'Argentière permettant le franchissement des gorges de la Durance, au hameau de La Bâtie des Vigneaux[3].
Francois Gilbert Planche, a participé à la fondation de plusieurs compagnies de chemins de fer d'intérêts locaux comme :
- les Tramways de l'Ardèche
- les chemins de fer départementaux du Rhône - Saône-et-Loire
- les tramways de la Corrèze.
Le siège de toutes ces compagnies était situé 19 rue Bonnel à Lyon.
Il s'est aussi intéressé à l'Afrique où il a construit une partie de la ligne de chemin de fer de Cotonou au Niger et la ligne de Brazzaville à Mindouli. Il a été directeur de la Compagnie minière du Congo français qui a mis en exploitation des mines de cuivre dans cette colonie.
Le musée situé dans la centrale hydroélectrique des Claux[4] à Pelvoux (Hautes-Alpes) est consacré à l'œuvre de François Gilbert Planche dans le domaine de l'hydroélectricité.
Descendants
La fille de Gilbert Planche, Renée, s'est mariée en 1921 à Paris avec un entrepreneur-ingénieur des chemins de fer italien appelé Carlo Dominico Borini (né le à Omegna, Italie, décédé le à Paris). De leur union est née Marisa Borini, actrice et pianiste concertiste. Elle-même a épousé Alberto Bruni Tedeschi, un riche industriel et compositeur d'opéra italien. Leurs trois enfants sont Virginio, décédé en 2006, l'actrice Valeria Bruni Tedeschi, et Carla Gilberta Bruni (cette dernière enfant née de la liaison de Marisa avec Maurizio Remmert, de nationalité brésilienne, et reconnue par Alberto Bruni Tedeschi).
Sources
- « François Gilbert Planche », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- Biographie de François Gilbert Planche sur le site de l'Assemblée Nationale
- « Inventaire général : Centrale de l'Argentière », notice no IA05000614, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ministère de la Culture - DRAC PACA : Conduite forcée dite siphon de l'Argentière et horloge des Hermes
- Ministère de la Culture - DRAC PACA : Usine hydroélectrique des Claux
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