François Ibovi
François Ibovi est un homme politique congolais né en 1954 à Edou (Cuvette). Il est ambassadeur de la République du Congo en Italie depuis le 26 juin 2017.
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François Ibovi | |
Fonctions | |
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Ambassadeur du Congo en Italie | |
En fonction depuis le (5 ans, 2 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | Mamadou Dékamo Kamara (en) |
Ministre de la Santé et de la population | |
– (3 ans, 7 mois et 11 jours) |
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Président | Denis Sassou Nguesso |
Prédécesseur | Georges Moyen |
Successeur | Jacqueline Lydia Mikolo |
Député d'Oyo (Cuvette) | |
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Successeur | Denis Christel Sassou Nguesso |
Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation | |
– | |
Prédécesseur | Pierre Oba |
Successeur | Raymond Zéphirin Mboulou |
Ministre de la Communication, chargé des relations avec le Parlement | |
– | |
Successeur | Alain Akouala Atipault |
Biographie | |
Date de naissance | (67-68 ans) |
Lieu de naissance | Edou (Cuvette) |
Nationalité | Congolais |
Parti politique | Parti congolais du travail |
Fratrie | Jean-Claude Ibovi (en) |
Diplômé de | Université de Moscou |
Profession | Journaliste |
Membre du Parti congolais du travail (PCT), il fut ministre de la Communication chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement (1997-2002), puis ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (2002-2007) et enfin ministre de la Santé et de la population (2012-2016).
Il fut également député d'Oyo durant 20 ans (1992-2012), et premier vice-président de l'Assemblée nationale (2007-2012).
Biographie
Jeunesse
Né en 1954 à Edou, François Ibovi est issu de l'ethnie mbochi[1]. Il obtient en 1973 un baccalauréat « philosophie » à Brazzaville, puis part étudier le journalisme à l'université de Moscou. Il revient ensuite au Congo et commence une carrière à la télévision au début des années 1980[2].
Carrière politique
En 1977, à l'âge de 23 ans, il entre au Parti congolais du travail (PCT) et est élu député de la circonscription d'Oyo en 1992. En 1997, sous la présidence de Denis Sassou-Nguesso, il devient ministre de la Communication, chargé des relations avec le Parlement, ainsi que porte-parole du gouvernement. En 2002, il est nommé ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation[2], et le reste jusqu'au 30 décembre 2007[3]. Le 4 septembre de la même année, il devient premier vice-président de l’Assemblée nationale[4], et rejoint le bureau politique du PCT en 2011[1].
Après avoir été député de la circonscription d'Oyo pendant 20 ans, François Ibovi ne renouvelle pas son mandat et est remplacé le 5 septembre 2012 par le fils du président, Denis Christel Sassou Nguesso. Le 25 septembre de la même année, il est nommé ministre de la Santé et de la population[5]. Il se donne pour objectif de lutter contre l'insalubrité et d'améliorer l'hygiène publique, que cela soit dans les structures sanitaires (hôpitaux) ou chez les particuliers[6],[7]. En 2015, il demande également aux agents des services d'hygiène de contrôler plus rigoureusement les produits alimentaires de base, afin de renforcer la sécurité alimentaire du Congo, où « les services d'hygiène sont presque inexistants » et où les contrôles ne se faisaient quasiment plus depuis des années[8].
Lors du remaniement du 30 avril 2016, il n'est pas reconduit à son poste et est remplacé par Jacqueline Lydia Mikolo le 6 mai[9],[10].
Le 26 juin 2017, l'Italie accepte la nomination de François Ibovi au poste d'ambassadeur de la République du Congo. Il succède ainsi à Mamadou Dékamo Kamara (en)[11].
Famille
François Ibovi est le frère de Jean-Claude Ibovi (en), député et président du parti Mouvement pour la démocratie et le progrès (MDP).
Références
- (en) John Frank Clark et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Republic of the Congo, Lanham, MD, Scarecrow Press, , 523 p. (ISBN 978-0-8108-4919-8, lire en ligne), p. 2012
- Philippe Perdrix, « François Ibovi », sur jeuneafrique.com,
- Guy-Gervais Kitina, « Le président Denis Sassou N'Guesso remanie légèrement son gouvernement » (version du 11 mars 2012 sur l'Internet Archive), sur brazzaville-adiac.com,
- Tshitenge Lubabu M.K., « Reclassements postélectoraux », sur jeuneafrique.com,
- « Remaniement ministériel au Congo-Brazzaville », sur rfi.fr,
- « Le grand chantier de François Ibovi: l’hygiène dans les structures sanitaires », sur lasemaineafricaine.net,
- « Salubrité et hygiène public: le ministre Ibovi s’en mêle, mais va-t-il réussir? », sur lasemaineafricaine.net,
- Parfait Wilfried Douniama, « Journée mondiale de la santé : les services d’hygiène interpellés sur le contrôle des produits de consommation », sur adiac-congo.com,
- Trésor Kibangula, « Congo-Brazzaville : ce qu’il faut savoir sur le nouveau gouvernement », sur jeuneafrique.com,
- Parfait Wilfried Douniama, « Ministère de la Santé et de la population : Jacqueline Lydia Mikolo entend poursuivre les réformes amorcées par son prédécesseur », sur adiac-congo.com,
- Lucien Mpama, « L’Italie accepte le nouvel ambassadeur du Congo », sur adiac-congo.com,
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Congo Brazzaville 2012-13, Petit Futé, coll. « Country Guides », , 263 p. (ISBN 978-2-7469-5166-2 et 2-7469-5166-5, lire en ligne), p. 152
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